Abed Yahia, écrivain arabe palestinien de 29 ans est actuellement bloqué au Qatar. Il ne revient pas en Judée-Samarie car il est l’objet d’un mandat d’arrêt émis par l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas. Le motif? Il a écrit un livre dans lequel il dénonce l’extrémisme religieux croissant dans la société arabe, fait apparaître un personnage homosexuel et décrit de manière peu élogieuse les dirigeants de l’Autorité Palestinienne.
Son livre, “Crime à Ramallah” a purement et simplement été interdit à la vente par l’AP et son auteur est l’objet d’une avalanche de critiques et de menaces de mort sur les réseaux sociaux. Même sa famille a reçu des menaces. Il a également été lâché par l’Union des écrivains palestiniens, dont le président Mourad Soudani l’a vigoureusement critiqué, décrivant son roman de “stupide” et l’accusant de “piétiner les valeurs nationales et religieuses palestiniennes” et de “flatter l’Occident dans le but d’obtenir des prix littéraires”.
L’écrivain dit ne pas savoir quoi faire: retourner à Ramallah et être emprisonné ou rester à Doha loin de sa famille.
Face à cela, revenons deux jours an arrière, au Sénat français, où le groupe d’amitié France-Palestine, Jean-Pierre Raffarin en tête, recevait avec tous les honneurs le chef terroriste Mahmoud Abbas. Devant les idiots utiles de la cause arabe palestinienne, Mahmoud Abbas a pu déverser à loisir les mensonges habituels durant quarante-cinq minutes, dont celui de la “nature démocratique et libérale” de l’Autorité Palestinienne et de “son inspiration des valeurs françaises de liberté, égalité et fraternité”…
Lors de la séance des questions, aucun sénateur ne lui a demandé des nouvelles d’Abed Yahia…
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