Les avocats de l’ancien Premier ministre ont saisi le tribunal du district de Jérusalem afin qu’il ordonne po au Parquet de fournir tous les éléments qui ont été collectés au moyen du programme « Pegasus » ou d’autres programmes d’espionnage lors des enquêtes concernant Binyamin Netanyahou. L’une des principales « victimes » de cette pratique a été Shlomo Filber, l’ancien directeur-général du ministère des Communications qui entre temps est devenu un témoin d’Etat à charge contre l’ancien Premier ministre, ce qui laisserait supposer qu’il a subi de pressions pour cela. Par le biais de ce programme, la police avait réussi à se saisir de photos, de l’historique des correspondances, même des messages effacés ainsi que d’applications. « Nous savons tout sur vous » aurait dit l’un des enquêteurs à Shlomo Filber lors de l’un des interrogatoires.
Selon la juriste Dr. Hagit Lernao, il est clair que la police et l’accusation ont travaillé main dans la main. Elle a rajouté que la loi est très précise sur ce que les citoyens ont le droit ou non de faire mais aussi sur ce que la police a le droit ou non de faire. Elle a rappelé que depuis 2006, un tribunal est en droit de rejeter des éléments qui ont été recueillis par des moyens illicites.
Photo Amit Shabi / POOL
DEUX INSTITUTIONS D UN PAYS DIT DÉMOCRATIQUE QUI AGISSENT COMME DANS UNE DICTATURE CHINOISE OU NORD CORÉENNE.
LA MAFIA C EST ÇA ?