Selon une étude réalisée par l’agence de presse Bloomberg, non seulement la campagne du BDS dans le domaine économique et financier n’a pas porté ses fruits, mais a eu un effet inverse: les investissements en Israël, même dans des sociétés ayant des ramifications en Judée-Samarie ont triplé depuis 2005, année de lancement de cette campagne par Omar Barghouti, arabe israélien originaire d’Acre.
L’agence reconnaît certes que le BDS réussit dans certains domaines comme celui des artistes ou des opérations médiatisées dans des supermarchés en Europe, mais sur le plan financier et des investissements, la campagne de boycott est un cuisant échec. Elle indique qu’en 2015, les investissements étrangers en Israël ont atteint 285,1 milliards de dollars, soit trois fois le montant de 2005. Ce qui est intéressant, note Bloomberg, est que la participation étrangère a augmenté même dans des sociétés publiques qui sont également présentes en Judée-Samarie, malgré le fait qu’elles figurent sur la liste noire établie par le BDS avec l’aimable concours d’ONG israéliennes d’extrême gauche.
L’économiste en chef au ministère des Finances, Yoël Naveh souligne que les rares retraits d’investissements par des sociétés étrangères ont été compensés par une augmentation d’autres investisseurs et investissements. L’agence Bloomberg explique qu’Israël est devenu très attractif pour des investisseurs étrangers en comparaison à la morosité et l’incertitude ambiantes en Europe et que dès lors, la campagne du BDS a peu d’effet face à ces calculs.
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