Contrairement à Itshak Herzog, Tsipi Livni a décidé d’être une cheffe de l’opposition agressive. Mais elle a oublié que s’attaquer à une personnalité telle qu’Ayelet Shaked n’est pas sans conséquences.
Après la manifestation de la honte samedi soir, où drapeaux de l’OLP et slogans ant-israéliens festoyaient, la ministre de la Justice avait écrit sur son compte Twitter: “Ce soir, on ne peut pas ne pas penser à David Ben Gourion, Golda Meïr, Yigal Allon ou Israël Galili qui furent jadis les leaders d’une gauche sioniste fière et sans complexes. Voir ainsi les drapeaux de l’OLP flotter Place Rabin ne faisait sûrement pas partie de leurs rêves. La gauche qui se dit sioniste aurait dû soutenir la Loi de la Nation, mais apparemment elle n’existe plus”.
Dimanche matin, Tsipi Livni a répondu: “C’est drôle, mais je pense justement souvent à Vladimir Jabotinsky et Menahem Begin qui tous deux croyaient fermement à l’égalité dans la patrie du peuple juif. Voir ainsi une droite nationale-libérale être ainsi devenue une droite nationaliste extrémiste ne fut certainement pas leur rêve. Il y a ici un leadership national et libéral, mais il n’est pas au gouvernement”.
Réponse du tac-au-tac d’Ayelet Shaked: “Ce gouvernement de droite a fait bien plus pour la population arabe israélienne que tout autre gouvernement avant lui. En tant que ministre de la Justice, j’ai créé le premier tribunal dans une ville arabe, à Taybeh, et j’ai également créé un nouveau tribunal de la shariya après 16 ans d’attente. Aucun autre ministre de la Justice, y compris celle qui m’a précédée (Tsipi Livni…) n’en a fait autant pour ce secteur. La droite croit en l’égalité totale des citoyens et la met en application. Chez d’autres, cela reste à l’état de discours”.
Photo Miriam Alster / Flash 90
C’est triste de voir une Tsipi descendre aussi bas et de trahir son peuple. C’est encore plus triste de voir qu’elle a encore des électeurs qui votent contre eux en votant pour elle.