A l’initiative du B’nai B’rith France le « WaterLink » voyage d’étude sur l’eau, l’agriculture durable et les énergies renouvelables, s’est déroulé en Israël du 6 au 10 février 2016. L’objectif était de faire découvrir les technologies israéliennes permettant d’améliorer la vie sur terre à 8 leaders d’opinion français représentant de la presse nationale, de blogs environnementaux
parmi les plus influents, de la presse agricole et un business Angel.
Les participants ont particulièrement apprécié la diversité et la qualité des sites visités ainsi que l’accueil chaleureux qui leur a été réservé. Ils ont été impressionnés par la vivacité, la créativité de la société israélienne et par l’implication de la population et des pouvoirs publics dans l’action en faveur de l’environnement, à tous les niveaux, éducatif, sociétal, agricole, industriel…
Le programme était chargé: matins et après-midi des visites sur le terrain, usines, centres de recherche, laboratoires, ONG, instituts agronomiques, start-ups et chaque soir des rencontres avec des professionnels israéliens et des conférenciers.
Véronique Hauptschein et Norbert Lipszyc ont accompagné cette délégation.
Parmi les moments forts:
L’usine de traitement des eaux usées de Shafdan Israël recycle 85% des ses eaux usés pour l’irrigation. C’est une quantité sans précédent dans le monde puisque Singapour qui vient après Israël n’en recycle que 35%. Au terme du processus l’eau est renvoyée dans une nappe phréatique réservée aux agriculteurs et les boues résiduelles produisent du biogaz et de l’engrais naturel utilisé par les agriculteurs.
Voici le lien d’un premier article écrit au cours du voyage et en ligne sur « lemonde.fr »
http://www.lemonde.fr/citynnovation/article/2016/02/09/qui-veut-boire-l-eau-des-egouts_4862031_4811669.html
Le centre de recherche agronomique du sud Mop Hadarom
On y teste surtout les nouvelles variétés de plantes afin de déterminer leurs conditions optimales de culture, leurs qualités gustatives, leurs adaptabilité au milieu, leur productivité, leurs besoins en engrais, pesticides, eau.
Ces fraises cultivées avec très peu de terre et un goutte à goutte spécifique en sont l’illustration.
L’usine de dessalement d’eau de mer d’Ashkelon
Une des plus importantes du pays, située à 3 km de Gaza. Plus de 624 000 m3 d’eau de mer sont dessalés chaque jour. Seulement une demi-heure s’écoule entre le pompage en mer et la sortie de l’eau au robinet. Israël, est devenu, en matière de dessalement d’eau, un exemple pour des entreprises du monde entier qui s’inspirent de cette technologie de « l’osmose inverse ».
Une après midi a été consacrée à la visite de Jérusalem
Au détour de conversations et d’interventions les problématiques, du partage de l’eau, des échanges entre Palestiniens et Israéliens, du traitement de l’information sur Israël en France ont été évoqués permettant une vision plus juste de la réalité israélienne.
Un voyage réussi, des objectifs atteints par le B’nai B’rith France dans la valorisation de l’image d’Israël
Autres temps du voyage:
Les rencontres:
Frank Melloul, PDG d’I24News,
Abraham Tenne, ancien président de la Commission nationale du dessalement au sein de la Direction Générale de l’Eau d’Israël
Robert Sitbon, responsable du programme de reboisement du KKL en Israël
Orit Skutelsky Directrice de la restauration des rivières à la SPNI, Société pour la protection de la nature en Israël
Des Start-Ups innovantes dans le domaine des energies renouvelables : New CO2 Fuel, HOMEBIOGAS
Les visites:
le Parc industriel de l’institut Weizman pour la Start Up New CO2 Fuel
Parc écologique Ariel Sharon, créé sur le site de l’ancienne décharge d’ordures solides de toute la région de Tel-Aviv.
L’Autorité de bassin du Yarkon (la rivière qui traverse Tal-Aviv)
Visite de l’Institut Volcani (INRA israélien)
Université ben Gourion, culture en milieu aride.