Après l’euphorie des premiers jours, il était évident que les frictions allaient rapidement apparaître au sein du parti Bleu-Blanc, formation hétérogène à plusieurs têtes et dont le seul dénominateur commun est la volonté de voir Binyamin Netanyahou quitter le pouvoir.
La baisse des intentions de vote dans les derniers sondages a encore accentué les tensions, si ce n’est entre les présidents des partis qui affichent un profil olympien, en tout cas sur le terrain.
Ainsi un cadre du bloc Bleu-Blanc a confié à la chaîne Aroutz 20 que de fortes divergences et une atmosphère tendue se sont fait jour au sein de la formation, notamment du fait qu’il n’y a pas d’adresse précise de leadership et pas de processus clair de prise de décisions. « Chacun tire dans sa direction ce qui provoque souvent des discussions animées» regrette ce cadre.
Plus que cela encore, il affirme que les conseillers en stratégie de Benny Gantz préfèrent le laisser dans l’ombre et réduire ses apparitions publiques jusqu’à la fin du mois de mars. « Gantz se cache, il n’y a pas d’autre mot », dit ce cadre avec dépit, rajoutant que la majorité des responsables de sections n’aiment guère cette stratégie. Un meeting prévoyant 800 personnes a notamment été annulé au motif que Benny Gantz réserverait ses apparitions pour la dernière semaine avant les élections !
Ce cadre déçu est également lucide sur l’avenir de la formation : « Si un changement de stratégie n’est pas rapidement trouvé, Benny Gantz n’arrivera pas à former le prochain gouvernement et cette constellation ne survivra pas. Tout explosera. Yaïr Lapid retourner à Yesh Atid, Moshé Yaalon cherchera d’autres options et Gantz restera avec ses dix mandats… ».
Sur la chaîne Aroutz 13, le commentateur Sefi Ovadia a lui-aussi révélé des divergences croissantes et mêmes des accrochages entre stratèges de Yaïr Lapid et ceux de Benny Gantz. Par exemple, lors d’une réunion de travail entre les deux équipes, les stratèges de Yaïr Lapid ont dit à ceux de Benny Gantz : « Votre campagne n’est pas assez abrupte et efficace ». Ce sur quoi les conseillers de Benny Gantz ont répondu : « Elle était excellente jusqu’à ce que vous arriviez ! ».
Et pour parfaire l’image sur le manque de clarté qui règne dans ce parti fourre-tout, le n° 29 de la liste, Ram Shefa, interrogé sur la vision du parti quant à la politique vis-à-vis de l’Autorité Palestinienne a répondu : « Nous parlons actuellement d’une séparation d’avec les Palestiniens et d’un dialogue avec les Etats arabes modérés. Mais quant à la manière d’y arriver, nous ne sommes pas capables de vous le dire à l’heure actuelle… ».
Cette opacité n’est sans doute pas étrangère au fait que d’après un dernier sondage, seuls 38% des personnes ayant exprimé leur intention de voter Bleu-Blanc se sont dit certaines de le faire, ce qui risque de provoquer des maivaises surprises pour les leaders de ce conglomérat au soir des élections.
Dans l’état-major du parti Bleu-Blanc on réfute ces allégations et on affirme que « tout se passe comme il faut à tous les niveaux ».
L’avenir le dira.
Photo Flash 90
Comment se peut-il qu’un militaire qui n’a pas un palmares tres pariculier en termes de victoires puisse emettre le souhait de devenir 1er ministre…sans oublier son accolyte, anti-religieux, qui a eu une experience tres courte comme ministre des finances…ces 2 la, ce sont laurel et hardy…on va retourner a l’age de pierre.