Le 24 avril dernier, sur informations fournies par l’excellent site NGO Monitor, lphinfo.com publiait un article concernant les liens suspects entre le Consulat de France et des ONG liées de près ou de loin à des organisations terroristes palestiniennes.
Quelques jours plus tard, notre site publiait une réaction sous forme de droit de réponse de la part du Consul général de France à Jérusalem, M.Pierre Cochard, alerté par la conseillère AFE Daphna Poznanski.
Afin de clarifier la situation, NGO Monitor également demandé un droit de réponse sous forme de « Lettre ouverte à Monsieur le Consul général de France à Jérusalem ».
Nous la publions in-extenso:
Lettre ouverte à Monsieur le Consul général de France à Jérusalem,
Monsieur le Consul Général,
Nous avons été heureux de constater que le rôle des organisations non gouvernementales (ONG) humanitaires et de défense des droits de l’homme dans le contexte du conflit israélo-arabe, a reçu une importance certaine dans votre récente correspondance concernant le financement par le Consulat du Centre Social Burj Al-Luqluq.
En tant qu’institut de recherche, NGO Monitor tient à exprimer sa satisfaction suite à l’investigation menée par le Consulat au sujet de cette organisation ainsi que votre engagement à la vigilance concernant les financements de la France apportés aux ONG.
Malheureusement, les recherches menées par NGO Monitor indiquent que le Centre Social Burj Al-Luqluq a abusé à plusieurs reprises des subventions de nombreux bailleurs de fonds, dont le Consulat Général de France à Jérusalem, pour inciter à la violence.
De manière plus générale, nos recherches montrent que certaines ONG bénéficiant de subventions publiques d’Etats européens font la promotion d’un agenda politisé anti-israélien, y compris les campagnes discriminatoires BDS (boycotts, désinvestissements, et sanctions) contre l’Etat d’Israël. Dans certains cas, ces ONG glorifient les attaques terroristes contre des civils ou diffusent un antisémitisme primaire. Des rapports établissent même des liens entre certaines de ces ONG et des organisations terroristes. Ainsi, au lieu de promouvoir les droits de l’homme et les causes humanitaires, ces ONG jouent un rôle déterminant dans la création d’un climat où les narratifs radicaux prédominent.
Au cours de ces dernières années, de nombreux gouvernements donateurs ont pris conscience de la problématique du financement des ONG actives dans le conflit arabo-israélien. Il s’agit notamment du Danemark, de la Suisse, des Pays-Bas et de la Norvège, ainsi que de l’Union européenne.
Nous profitons donc de ce droit de réponse pour réitérer notre demande de vous rencontrer afin de vous présenter de manière plus exhaustive, la problématique de ces ONG politisées et les financements de la France apportés à certaines d’entre elles.
Cordialement,
Vincent Chebat – Bureau Europe, NGO Monitor
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