Le Premier ministre a réagi aux nouvelles révélations du journaliste Amit Segal (Hadashot 12) quant à de graves fautes (délibérées) dans les affaires judiciaires le concernant : « Il est démontré une nouvelle fois que des hauts responsables de la police et du Parquet ont sciemment commis des infractions pénales afin de fabriquer des dossiers contre le Premier ministre Binyamin Netanyahou. Chantages et pressions sur des témoins d’Etat à charge, conflits d’intérêts patents chez les enquêteurs et au Parquet, mise sous le boisseau des infractions et mensonges au tribunal ainsi qu’au public. Il est clair pour tous que ces dossiers contre le Premier ministre sont fabriqués de toutes pièces et seule une nouvelle enquête indépendante fera éclater toute la vérité et rendra justice ».
Sur le plateau du journal télévisé, le journaliste Amit Segal a révélé des documents provenant de correspondances internes au Parquet, qui montrent que l’un des enquêteurs dans les dossiers Netanyahou s’était plaint du fait que ces dossiers étaient cousus de toutes pièces et notamment que la police avait exercé des pressions énormes et illégales sur l’un des témoins – Nir Hefetz – afin qu’il devienne témoin d’Etat à charge contre le Premier ministre. Mais la cheffe de la police des polices, Keren Bar-Menahem, nommée par Shaï Nitzan (à l’époque Procureur de l’Etat) et Rony Alsheikh (à l’époque commandant de la police), tous deux férocement anti-Netanyahou, avait refusé de donner suite et d’ouvrir une enquête. Cela ne s’arrête pas là. Lorsque cette affaire avait été finalement révélée à la presse, la juge Liat Ben-Ari, adjointe au Procureur de l’Etat et principale accusatrice dans les dossiers Netanyahou avait dans un premier temps nié les faits avant d’être obligée de les reconnaître mais sans pour autant prendre d’initiative pour éclaircir tout cela. Et dans toute cette affaire, ni les avocats du Premier ministre ni ceux de Shaoul Alovitz n’avaient été mis au courant de ces agissements.
Voilà le système judiciaire que défendent becs et ongles le ministre de la Justice Avi Nisenkorn, Benny Gantz, Bleu-Blanc, Yesh Atid et les manifestants anti-Netanyahou. Toujours au nom de « la défense de la démocratie et de l’Etat de droit »…
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