Il ne faut pas se le cacher : l’alya est une aventure délicate à tout de point de vue. Elle doit non seulement être minutieusement préparée mais elle doit se prolonger par une intégration réussie. Au départ, il existe des barrières psychologiques, professionnelles ou financières qui empêchent parfois de faire le pas, mais les difficultés ne s’arrêtent pas au moment où l’on est descendu de l’avion !L’argent ne devrait pas être un frein à l’alya ni à une intégration réussie.
C’est ce défi qu’entend relever l’association « Dor ‘Hadash – Incubateur d’alya » dont Patricia Hassoun est la présidente et coordinatrice, en collaboration avec deux villes moyennes du pays, Yerou’ham dans le sud, et surtout Nof HaGalil, alias Nazareth Ilit, localité des Basse Galilée, située à mi-chemin sur la ligne reliant le lac de Tibériade à Haïfa.
L’objectif de « Dor ‘Hadash » est d’offrir d’autres choix que celui des grandes des villes généralement choisies par les olim : Jérusalem, Tel-Aviv, Ashdod ou Netanyah, options souvent guidées par des commodités familiales et linguistiques mais dans lesquelles « l’israélisation » est lente, sans parler de la cherté de la vie dans les grands centres urbains.
Ce projet ambitieux s’adresse donc avant tout à une population qui généralement « passe entre les gouttes » des catégories généralement visées par les organismes d’alya et il se propose de fournir cette fois-ci des opportunités à des familles aux revenus plus modestes, à des personnes pas forcément diplômées, à des célibataires de plus de 30 ans, des familles monoparentales etc. sans exclure bien évidemment les configurations familiales traditionnelles.
Les responsables de « Dor ‘Hadash » et de la municipalité de Nof HaGalil, sous la houlette du dynamique maire Ronen Plot, ancien responsable de l’alya et l’intégration au conseil municipal, ont réalisé un travail de terrain approfondi et professionnel qui a abouti à la mise en place d’un programme de partenariat holistique des plus attractifs pour assurer un « atterrissage en douceur » des olim. Tout est prévu pour les accueillir et les accompagner dans leurs premiers pas, sur le plan de la langue, de l’emploi, de l’éducation, du logement, de la vie sociale, communautaire, culturelle et religieuse etc. Patricia Hassoun souligne à ce propos que c’est la ville de Nof HaGalil qui a été demandeuse car elle est soucieuse d’accueillir des olim, et particulièrement des olim de France, désignés sous le nom flatteur « d’alya Boutique ».
Avec une population très diversifiée de plus de 40.000 habitants, son urbanisme très écologique (70% d’espaces verts), son paysage pastoral envoûtant, la présence d’un important pôle industriel et commercial, et toutes les commodités à proximité, Nof HaGalil a été choisie par « Dor ‘Hadash » pour devenir le nid idéal d’une alya francophone. Celle-ci pourra profiter de toutes les infrastructures d’une grande ville en même temps que d’une atmosphère villageoise où « tout le monde se connaît » et où la vie sociale et communautaire si chère aux Juifs de France sera préservée en même temps que leur immersion dans la société israélienne.
Le modèle proposé aux vingt premières familles démarrera à la fin du mois de janvier. Il se déroulera sur une année et comprendra tous les aspects de l’intégration : un oulpan accompagné de bénévolat dans la cité pour accélérer l’apprentissage de la langue ainsi que l’intégration sociale et culturelle, un soutien scolaire subventionné, des logements à loyers modérés (un logement de 4 pièces / 90m2 sera accessible pour un loyer d’environ 2400 shekels soit 600 euros), formation/ reconversion professionnelles ou placement direct en entreprise pour ceux qui veulent continuer à exercer leur métier ou entrer directement dans la vie active. Un accord a également été conclu avec la mairie pour intégrer des olim dans des structures municipales et associatives locales parallèlement à leur apprentissage de l’hébreu.
Les familles arrivées à Nof HaGalil pourront déjà bénéficier de l’aide et du soutien d’un coordinateur qui sera à leur service pour tout ce dont ils auront besoin, d’un rabbin et sa famille – rav Yehouda Lobetsky – qui habite sur place depuis deux ans et qui sera l’âme de ce programme, ainsi que d’un centre communautaire francophone avec la dizaine de familles qui habitent déjà dans la ville.
Cette volonté d’optimiser et solidifier la première année d’alya est aussi le résultat de la constatation regrettable d’un pourcentage non négligeable de retours en France qui sont généralement dus à un échec de l’intégration dans les premiers temps suivant l’alya : « Grâce à cet accompagnement – qui n’est pas un assistanat –nous donnerons aux olim les moyens de prendre leur envol en Israël durant la première année, à Nof HaGalil ou dans d’autres villes de leur choix » résume Patricia Hassoun.
Par ailleurs, l’association « Dor ‘Hadash » développe actuellement un second volet à son projet sur « Nof HaGalil » cette fois-ci à destination d’un public d’olim qui se sont déjà installés dans d’autres villes mais qui après quelques temps estiment pour diverses raisons qu’ils n’y ont pas vraiment trouvé leur place.
Pour toute information ou renseignement :
Patricia Hassoun : Tel : **972 (0)52-226.37.76 ou **33 1 86 98 19 43
Mail : [email protected]
Salomon : **972 (0)52-302.43.25
Site Internet : www.dor-hadash.com
Adresse mail : [email protected]
Photos : Dor Hadash