Donald Trump, le zozo de service selon le camp du Bien, mène contre le terrorisme islamique une politique aux effets spectaculaires. Ce lundi, l’Arabie saoudite, l’Egypte, Bahrein et les Emirats arabes unis ont, tour à tour, annoncé la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar. Ce partenaire de la France est accusé de “soutien au terrorisme”, dont Al-Qaïda, l’Etat islamique et les Frères musulmans. Lors de son discours du 21 mai à Riyad (Arabie saoudite), tenu devant une trentaine de dirigeants de pays musulmans, le président américain avait invité à vaincre “l’extrémisme islamiste”, alimenté notamment par l’Iran, selon lui. Trump avait incité à la création d’une “coalition de peuples qui se liguent pour éradiquer le terrorisme”. Il avait mis les leaders musulmans devant leur responsabilité. “Chassez (les terroristes) de vos lieux de culte, de vos terres sacrées, de vos communautés et de vos territoires”. L’Arabie saoudite, berceau du salafisme, se serait-elle soudainement convertie à la tolérance ? Le doute reste de mise pour l’instant. Néanmoins, cet engagement de quatre pays musulmans à vaincre la violence djihadiste met fin à la négation du lien entre l’islam et le terrorisme mené au nom d’Allah. Ce mensonge sert de prétexte commode en Europe, et surtout en France, à exonérer l’islam de toute responsabilité et de tout effort de réforme. La bonne nouvelle est d’observer un réveil venu de musulmans eux-mêmes. Parions que la trumpophobie médiatique, cette autre pensée unique, aura du mal à admettre que Trump a marqué un point important dans l’incitation à la lucidité face aux dérives de l’islam politique.
Ce matin, sur Europe 1, Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a préféré parler “d’assassins et de voyous” pour désigner les trois britanniques islamistes qui ont une nouvelle fois attaqué Londres, samedi soir (7 morts, 50 blessés), au nom de l’Etat islamique.
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Ivan Rioufol