C’est dans l’Ohio, l’un des Etats-clé traditionnels de l’élection présidentielle américaine que le candidat républicain a exposé son programme de politique étrangère qu’il a qualifié de « réaliste ». Il a notamment appelé à « l’éradication de l’Islam radical » en coopérant avec des régimes arabes modérés. Dans cet Islam radical il a pris soin d’inclure l’Iran « qui finance ce fléau », Al-Qaïda, ainsi que que le Hamas et le Hezbollah.
« Tout pays qui soutient cette éradication sera notre allié », a indiqué Trump. « Il n’est pas toujous aisé de choisir ses amis mais il est impératif de désigner qui est l’ennemi », a souligné le candidat républicain. Il a indiqué qu’il oeuvrera avec l’Egypte et la Jordanie mais surtout en coopération totale avec Israël « notre plus grand allié dans cette région ».
Trump a également dénoncé l’interventionnisme américain et les volonté d’imposer des changements de régimes « qui ont été des échecs retentissants ».
Concernant la politique d’immigration, Donald Trump a prôné une nouvelle politique. « Le dénominateur commun dans les attaques terroristes est qu’elles sont pratiquement toutes perpétrées par des immigrants ou des fils d’immigrants, il faut donc prendre de nouvelles mesures avant d’accueillir quelqu’un » a déclaré le candidat, rappellant que Daech recrute des migrants après leur entrée dans le territoire. « Nous serons extrémistes sur la question de l’immigration et nous ne laisserons entrer sur notre territoire que ceux qui partagent nos valeurs et pas ceux qui veulent que la Sharia prennent le dessus sur les lois du pays », a-t-il précisé.
Lors de son intervention, il a également sévèrement dénoncé la politique étrangère de Barack Obama, sa « tournée mondiale d’excuses » en 2009 ou ses «paroles naïves suivies d’actes encore plus naïfs qui ont directement conduit à l’émergence de l’EI». Sa rivale Hillary Clinton, ancienne secrétaire d’État, est également coupable seln lui «d’un mauvais jugement après l’autre».
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