Jusqu’à 4 heures du matin, heure israélienne, la candidate démocrate Hillary Clinton semblait mener la course avec un nombre d’électeurs supérieur à celui de son rival. Mais un peu plus tard, tout a basculé au profit de son adversaire républicain Donald Trump soutenu par 270 grands électeurs contre 215 accordés à Hillary Clinton. En outre, il s’avère que les Républicains gardent le contrôle du Sénat et la Chambre des Représentants.
Au QG de Trump à New York, ses supporters ont hurlé de joie chaque fois qu’on annonçait qu’un Etat soutenait en majorité leur candidat. Chez Hillary Clinton, après un grand optimisme, l’ambiance était plutôt tendue. Certains n’ont pas caché leur déception, versant parfois des larmes. Hillary Clinton a adressé un message à ses supporters sur les réseaux sociaux, dans lequel elle a écrit : « Quoi qu’il arrive, merci pour tout ». Apparemment, elle ne devrait pas prononcer de discours.
La première constatation aux USA : les sondages, une fois de plus, se sont trompés ou comme dirait un journaliste de France 2, ils se sont ‘trumpés’. Ou bien avaient-ils tendance à soutenir la candidate démocrate de façon partiale ?
Les Américains, qui avaient provoqué une véritable révolution en élisant un président noir, n’ont pas désigné une femme, ce qui aurait été également un changement dramatique. Et les électeurs ont choisi un homme dont la popularité était au départ plutôt contestée mais qui a su, malgré tout, conquérir la majorité des citoyens.
Avec l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, on se demande bien entendu ce qu’il adviendra de la politique étrangère des Usa, et notamment de l’accord très contesté avec l’Iran, dénoncé par les Républicains. Et puis, comment la nouvelle administration américaine agira face au conflit israélo-palestinien et face à la Russie ? L’avenir nous le dira.
L’ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud a réagi sur son compte Twitter, indiquant : « Après le Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s’effondre devant nos yeux. Un vertige ». En revanche, Marine Le Pen, présidente du Front national, a salué la victoire de Donald Trump et félicité le peuple américain.