Extrait du Lph New 957
Amit continuait d’aimer son compagnon arabe, même quand il a commencé à être violent avec elle et à lui interdire de sortir de la maison. C’est seulement au bout de dix-huit ans qu’elle a décidé de réparer l’erreur de sa vie.
Propos recueillis par Avraham Azoulay
A.A. Te souviens-tu du jour où tu t’en es sortie ?
A. Ah oui, ça, je m’en souviens ! Il y avait une pression terrible. C’était au petit matin. Déjà pendant la nuit, on m’avait téléphoné pour me dire de préparer mes affaireset de réveiller les enfants… À cette époque, la mère de mon compagnon vivait avec nous dans la maison. Àvoix basse, j’ai dit aux enfants de se lever – auparavant, je les avais préparés à sortir de la maison sans que personne ne le sache. Ils m’ont écoutée, se sont levéset nous sommes sortis en catimini, sans nous laver le visage, sans manger…
J’ai rencontré mon compagnon à Kiryat Shmona ; ontravaillait ensemble, et le courant est passé entre nous. J’avais 18 ans, lui 19. Il se faisait appeler Noam, mais son vrai nom était Nayim. Il venait me voir de Karmiel, et petit à petit je suis tombée amoureuse de lui.
Il a rencontré mes parents et leur a dit qu’il était prêt à se convertir – mais ma mère n’était pas d’accord. Ils m’ont dit que si je poursuivais ma relation avec lui, ils couperaient tout contact avec moi. Mais j’étais très éprise et je n’avais pas grand-chose à faire de ce qu’en disaient mes parents. Alors, au bout de deux mois, j’ai déménagé chez lui, dans son village. Au début, son père m’a accueilli à bras ouverts. C’est devenu plus compliqué quand je suis tombée enceinte. Ils ont commencé à me dire que l’enfant allait être mamzer…
Et là, tu as dû te convertir à l’Islam, n’est-ce pas ? Comment ça se passe ?
A. Oui, je me suis convertie ; je sentais que je n’avais pas le choix, que j’étais coincée. Je suis passée devant le tribunal religieux musulman à Akko. Ce n’est pas trèscompliqué : il suffit de prononcer quelques mots en arabe, et c’est fini !
Et vous vous êtes mariés ?
A. Nous avons passé un « accord » de mariage, mais nous ne nous sommes pas mariés à proprement parler. J’aurais voulu faire une fête, mais qui aurais-je puinviter ? Ma famille ne me parlait plus. Au début, celame convenait. J’ai mis du temps à comprendre que j’avais fait une erreur.
Quand l’as-tu compris ?
A. Après la naissance de ma première fille. Mon compagnon a commencé à avoir des problèmes de drogue, je ne savais pas tout… Et puis les violences ont débuté.
Les violences envers qui ? Envers toi ? Envers les enfants ?
A. Envers moi. Il me frappait, il me tirait les cheveux…Par exemple, un jour, quand j’ai essayé d’appeler ma mère pour qu’elle m’aide, il m’a pris le téléphone des mains, l’a cassé, et m’a dit : « Tu n’as rien à lui dire ! »
Quand il rentrait du travail, je devais le servir.
C’est à dire, le servir ?
A. Je devais lui faire à manger ; si ce n’était pas prêt, il me criait dessus. J’étais son esclave. Je devais lui apporter à manger et à boire au lit. Et je savais que si je ne le faisais pas, il allait m’arriver des choses pas sympathiques.
Te souviens-tu d’une fois où tu as eu vraiment peur ?
A. Un matin, j’étais en train de préparer les enfants pour l’école, lui devait aller au travail. Mais au lieu de partir, il s’est caché dans la maison, sans que je le sache…
Pourquoi ses parents à elle ont refusé qu’il se convertisse au judaïsme ? THAT IS THE QUESTION.
Pour le reste, ce genre de violences arrive aussi lorsque les deux époux sont de la même religion, juifs ou autres.
Ce genre doit etre diffuser est ce vraiment moral de votre part de faire payer ce genre d article quand c est pkouah nefesh de sauver des vies dommage l argent est prioritaire vous en faites bien la demonstration je ne vous juge mais je vous imaginez plus integre
LES ERREURS DE JEUNESSE!