Adam Bashir, un arabe israélien d’Acco, a été condamné à 10 ans de prison pour avoir lynché Mor Djanachvili, au mois de mai 2021 pendant l’opération ”Gardien des Murailles” et alors que les rues des villes mixtes en Israël étaient le théâtre de violences de la part des Arabes contre leurs voisins juifs.
Mor était allé ce soir-là rendre visite à sa mère à Acco. Près du domicile de cette dernière se trouvait un groupe d’Arabes – des dizaines – qui, lorsqu’ils ont vu le drapeau d’Israël sur la voiture de Mor, ils ont commencé à lancer des blocs sur le véhicule.
Mor a perdu le contrôle de sa voiture et lorsqu’il a voulu descendre pour fuir vers la maison de sa mère, la foule s’est jetée sur lui : jets de pierres, coups de couteaux, coups de pieds, Mor se fait littéralement lyncher.
Il croit qu’il ne survivra pas. Il doit son salut à des voisins qui ont réussi à l’extirper des mains de ses agresseurs déchainés.
Il est transporté à l’hôpital alors qu’il est inconscient et souffre de blessures multiples sur tout le corps. Pendant une année, il se déplace en fauteuil roulant et aujourd’hui encore, il s’aide d’un déambulateur. Physiquement, les séquelles sont toujours présentes mais aussi psychologiquement. Il avoue qu’il n’y a pas un instant où il ne pense pas à cette soirée où tout a basculé.
La justice israélienne a fait preuve d’une certaine sévérité dans la peine infligée à Bashir, un des responsables de ce lynchage. Mor est sorti satisfait du tribunal après le verdict. Brandissant un drapeau d’Israël, il a tenu à exprimer son amour pour son pays et pour le peuple d’Israël qui l’a soutenu. Sa mère, très émue, n’a pas pu retenir ses larmes lors de l’annonce de la peine, elle ne se remet pas de ce qui est arrivé à son fils et de l’état physique et psychologique dans lequel il se trouve depuis.
Cependant, Mor reconnait dans une interview donnée sur la radio 103 FM: ”Je ne pense pas que cela m’aidera”, en parlant de peine infligée à l’un des ses agresseurs, ”J’ai payé un lourd tribut, ma vie a été détruite en une seconde. Mais cela empêchera que d’autres juifs soient touchés. Je ne crois pas à la coexistence, un de mes agresseurs était notre voisin. Comment est-ce possible? De tout temps, notre quartier était traversé par des tensions. Je me souviens quand j’étais soldat et que je rentrais en uniforme, j’ai entendu plus d’une fois ”Le Hamas va vous montrer ce que c’est, vous méritez que d’autres soldats soient tués”. Il y a toujours eu des choses comme cela, mais arriver jusqu’à lyncher des Juifs? Je ne pensais pas que cela se produirait”.
La famille a quitté Acco depuis, elle s’est installée à Haïfa. ”Nous sommes partis et nous n’avons pas l’intention de revenir”, témoigne Mor, ”Je vis avec la mort à mes côtés, elle est en moi. Je me réveille parce que je fais des cauchemars, je ne dors plus la nuit, j’attends que le jour se lève pour m’endormir. J’ai des flashbacks. Tu ne peux pas échapper à la mort qui te poursuit, de ce moment où j’ai compris que j’allais me faire lyncher, des cris que j’ai poussés quand j’ai compris que j’allais mourir, quand j’ai fini par accepter que j’allais mourir. C’est dur”.
Face aux larmes à la fois de soulagement et de douleur que versait la famille Djanachvili, l’accusé, lui, était tout sourire pendant la séance et a même adressé un doigt d’honneur au public à la sortie de la salle.
Matan Peleg, le président du mouvement Im Tirtsu, qui a accompagné Mor pendant toute la durée du procès, a déclaré: ”Tant que les terroristes ne seront pas condamnés à des peines à perpétuité sans option d’être grâciés, la dissuasion ne fonctionnera pas. Une réalité dans laquelle un terroriste qui a commis un lynchage, se retrouve dehors au bout de sept ans – avec les remises de peine, ndlr – est insupportable”.
Si Mor est soulagé de ce verdict, il sait que ce n’est qu’une goutte dans l’océan. Ils étaient des dizaines peut-être plus de cent à s’être acharnés sur lui. Seuls quelques-uns auront à rendre des comptes devant la justice.
Dans ce contexte, des enregistrements des débats autour de la réponse policière à donner à ces émeutes arabes ont été publiés aujourd’hui. On y comprend l’impuissance dont a fait preuve la police pour contenir ces violences. En effet, alors que les esprits commençaient à s’échauffer et que l’opération ”Gardien des Murailles” n’avait pas encore été lancée, le chef de la police Kobi Shabtaï tenait à rassurer le ministre de la Sécurité intérieure de l’époque, Amir Ohana, qui était préoccupé par la tournure des événements. Il lui a alors dit: ”Inutile de trop s’émouvoir. D’ici deux à trois jours, cela va leur passer”. Trois semaines plus tard, les choses avaient empiré, une opération militaire était lancée contre le Hamas à Gaza et la police s’était retrouvée complètement débordée, ne pouvant pas porter assistance à tous les Juifs qui subissaient des attaques sur leur propre personne ou sur leurs biens, dans les villes mixtes comme Acco, Yaffo, Lod ou Ramlé.
Il n’y a qu’à attendre ce Barbare à sa Sortie pour le reconduire vers la déchetterie…
Et il va pouvoir se la couler douce dans nos prisons israéliennes qui sont des hôtels 5 étoiles
oui il faut aussi reclamer une reforme concernant la detention de ce genre d individu .un animal assoiffe de sang ne devrait avoir que des droits minimum et ne pas sortir avec diplomes et profiter du systeme .depuis quand se sent on obliges de leur donner le menu choisi et de jouir de certaines libertes comme c est le cas une prison n est pas un camp de vacances meme pas dans les accords de geneve
Allons donc! En France récemment, des prisonniers ont eu droit à une piste de karting dans la cour de la prison, d’autres à une piscine. Folie de transformer les centres de détentions en succursales du Club-Mèd, alors que ce devrait rester des oubliettes à la mode du (regrété-hum!) roi Louis XI qui savait au moins comment dissuader.