La compréhension du stress vient de franchir un nouveau palier. Des chercheurs de l’École des neurosciences de l’université de Tel-Aviv ont établi une corrélation entre le stress et l’expression d’un gène spécifique dans les globules blancs.
Leur étude, publiée en janvier dans la revue Plos One, démontre que notre capacité à gérer le stress implique à la fois des mécanismes neuronaux, épigénétiques et cellulaires. Et que l’expression de ce gène dépend de l’environnement de la personne et de ses expériences au cours de la vie.
Selon les chercheurs, cette étude ouvre la voie vers l’élaboration d’un test sanguin pour diagnostiquer notre vulnérabilité au trouble du stress posttraumatique. Cela permettrait d’intervenir de manière préventive ou précoce auprès des personnes les plus vulnérables. (La Tribune)
LE PLUS Selon (1). “Nous entendons tous parler de situations horribles, d’événements catastrophiques. Et maintenant, nous pouvons avoir accès directement à ces événements par la télévision, la radio, les journaux et Internet. Serons-nous tous un jour victimes d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT)? La réponse est fort heureusement non.
Les professionnels de la santé se sont entendus pour établir des critères leur permettant de diagnostiquer le trouble de stress post-traumatique. Tout d’abord, la personne a vécu, a été témoin ou a été confronté à un évènement ou à des événements durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être réellement ou potentiellement menacée à cause de blessures graves ou de risques de blessures ou de mort. La personne réagit à cet évènement par un sentiment de peur intense, d’horreur ou d’impuissance.
Parmi les événements pouvant engendrer un traumatisme susceptible de provoquer un trouble de stress post-traumatique, mentionnons : les catastrophes naturelles (inondation, tornade, tremblement de terre…), les accidents graves (avion, voiture, explosion, incendie…) et ceux causés délibérément (agression, vol à main armée, viol, prise d’otages, guerre…), la mort subite d’un être cher, une maladie potentiellement mortelle ou encore des menaces de mort.
Un TSPT peut entraîner des conséquences importantes sur le fonctionnement et peut affecter plusieurs sphères de la vie personnelle, familiale et sociale. Le besoin d’éviter toute situation menaçante peut entraîner d’importantes limitations des activités quotidiennes et sociales. Par exemple, imaginez les gens qui ont été victimes ou témoins d’un attentat terroriste dans un métro. Dans un premier temps, il est facile d’imaginer qu’ils éviteront de prendre le métro, l’autobus ou autre transport en commun craignant d’être à nouveau mis dans une situation de danger extrême. Tout bruit rappelant l’explosion (musique, klaxon, etc.) risque de déclencher des symptômes importants d’anxiété. Ainsi, ils peuvent cesser d’écouter la radio, la télévision ou encore changer le canal du téléviseur ou le poste de radio chaque fois qu’il y a des images ou des sons qui rappellent l’événement”.
Source: (1) http://www.fondationdesmaladiesmentales.org/la-maladie-mentale.html?t=2&i=7