La « voix d’Israël en France » s’est éteinte. La chanteuse israélienne Rika Zaraï est décédée en France à l’âge de 82 ans. La nouvelle a été annoncée par l’ambassade d’Israël à Paris. Elle était née à Jérusalem et avait montré son goût et ses aptitudes pour la musique dès l’âge de 7 ans au point de remporter un prix du conservatoire à l’âge de 15 ans déjà. Durant son service militaire elle dirigea la groupe musical de Tsahal. Après son service militaire elle partit en France pour y a poursuivre des études musicales et lors d’un soirée où elle chantait dans un cabaret, elle y fit une rencontre qui transforma sa vie : Eddy Barclay, qui lui fit signer un contrat et lui permit d’enregistrer ses premières chansons. Ce fut le début d’une carrière à succès.
Après sa carrière musicale dans les années 1960-1970, Rika Zaraï s’était reconvertie dans l’écriture d’ouvrages sur les bienfaits de la médecine naturelle. Elle n’est jamais départie de son accent israélien très prononcé lorsqu’elle parlait en français, ce qui faisait une partie de son charme.
Elle était mariée en premières noces à Johan Zaraï avec lequel elle a une fille, Yaël. En France, elle s’était remariée il y a plus de cinquante ans avec Jean-Pierre Magnier qu’elle avait rencontré en 1961 en faisant la première partie de Jacques Brel à l’Olympia. Il devint son collaborateur puis son producteur.
Parmi ses titres les plus connus : Casatschok, Alors je chante, Sans chemise, sans pantalon ou encore Balapapa. Elle a également signé deux chansons de Charles Aznavour.
L’ambassade d’Israël en France a publié le communiqué suivant : « Profondément attristés de la disparition de Rika Zaraï, qui a conquis le coeur des Français avec son bel accent de sabra. Elle a chanté Israël et Jérusalem avec passion et dévouement. C’est une des plus belles voix d’Israël en français qui s’est éteinte. Nos condoléances à son époux, Jean-Pierre Magnier. »
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