Ce soir au Kotel avait lieu la cérémonie de l’allumage de la flamme du souvenir au Kotel, marquant l’ouverture de Yom Hazikaron.
La cérémonie se déroule en présence du Président de l’Etat, du chef d’Etat-major, du maire de Jérusalem, du chef de la police, du chef du Shabak et d’autres personnalités et surtout en présence de familles endeuillées.
Le Président Itshak Herzog et le Chef d’Etat-major, Aviv Kohavi, ont tenu des discours poignants, dont nous vous proposons quelques extraits.
Herzog a évoqué dans son discours trois hommes qui s’appelaient Ehoud, en hommage à Ehoud Sha’har tué lors d’une opération en 1955, et qui ont connu des destins tragiques liés à la construction et à la survie de l’Etat d’Israël.

Quatre combattants qui ont incarné par leur nom, leur façon d’être et leur corps, la responsabilité mutuelle, la fraternité, qui est si israélienne et qui se transmet de génération en génération
»Lorsqu’Ehoud est tombé, trois couples de parents ont décidé de lui donner son nom: Ehoud Stock, Ehoud Fleck et Ehoud Bornowsky. Ehoud Fleck a été tué lors d’un vol d’entrainement dans le désert de Judée, lorsque deux avions sont entrés en collision pendant un exercice de combat aérien. (…) Il a laissé derrière lui, une femme, une fille, ses parents et deux frères.
(…) Oudi Bornowsky s’est porté volontaire au sein du commando marin et en décembre 1986, il a été tué lors d’un entrainement de plongée. Lorsque son père Ilan – qui a enterré Oudi son fils et Ehoud (Sha’har) son ami – rencontre des jeunes soldats, il leur dit: nous n’avons pas d’autre pays et leur demande: faites de votre mieux pour protéger le pays.
(…) Oudi Stock devenu Oudi Sadan, était officier de sécurité à l’ambassade israélienne de Turquie, lorsqu’une organisation terroriste palestinienne a placé une bombe dans sa voiture. Il est mort en mars 1992, deux semaines avant de fêter ses 37 ans ». Le Président a raconté qu’il avait rencontré sa veuve, Rahel, cette semaine, et qu’elle lui avait demandé avec émotion: »Prenez soin du pays ».
Herzog a conclu: »Quatre Ehoud, quatre personnages admirables. Quatre combattants qui ont incarné par leur nom, leur façon d’être et leur corps, la responsabilité mutuelle, la fraternité, qui est si israélienne et qui se transmet de génération en génération ».
Puis le Chef d’Etat-major, Aviv Kohavi a prononcé un discours très émouvant, avec comme refrain la réponse d’Avraham Avinou à D ieu, lors du sacrifice d’Itshak: »Hineni » – »Me voici ».
Il a cité le Patriarche et son dévouement que le peuple d’Israël a reçu en héritage.

La grande majorité des familles de l’Etat d’Israël ont attendu leurs enfants à la descente du mont et les ont reçu en les enlaçant à la fin de leur service militaire, mais vous avez attendu en vain
»Le’h Leh’a- va pour toi, prend ton destin en main, tel est l’ordre qu’a reçu Avraham puis il a transposé sa vie sur la terre promise. Cette terre promise est devenue un Etat développé et qui réussit, mais qui demeure entouré de menaces et de défis. C’est une réalité qui commande à chaque jeune d’agir, à son tour, avec l’éducation et le soutien des parents et des éducateurs, de répondre présent, de prendre sa part dans la défense de l’Etat et de ses citoyens.
Chères familles, vous avez fait grandir vos enfants, vous êtes allées avec eux sur un chemin, le vôtre. Ils ont mûri, ils ont dévoilé des talents et ont donné une direction à leur vie. Ils ont entendu l’appel et à leur tour ils sont montés sur le Mont Morya et ont dit Me voici, et vous avez murmuré avec eux, avec inquiétude et fierté Nous voici. Ils sont partis en mission, ils ont fait des efforts, ils ont défendu et attaqué, ils ont rempli toute une série de rôles qui ont contribué au combat. Mais ils n’ont pas bénéficié de la charité accordée à Itshak, aucun bélier n’est apparu.
La grande majorité des familles de l’Etat d’Israël ont attendu leurs enfants à la descente du mont et les ont reçus en les enlaçant à la fin de leur service militaire, mais vous avez attendu en vain, certaines attendent encore. Ils ne reviendront pas! Ils ne reviendront pas mais grâce à eux, beaucoup sont revenus, grâce à eux des dizaines de milliers de vie civiles ont été épargnées, une grande part de la sécurité et des prouesses de l’Etat leur est dû. Votre douleur est trop lourde pour être portée, le chagrin est oppressant et se diffuse dans le corps et l’esprit. Il est toujours là, ne se repose jamais, et s’amplifie avec cruauté les Shabbat, les fêtes, le jour de l’anniversaire ».
Demain, à 11h une sirène retentira avant l’ouverture des cérémonies officielles dans les 52 cimetières militaires du pays.
Que le souvenir des victimes militaires et civiles soit béni.
Monsieur Kochavi,
Merci pour votre Émouvant Discours très BIBLIQUE , concernant nos Enfants engagés pour Défendre Notre Pays et ses Citoyens …
Pourquoi laissez vous faire ce qui se passe avec les Traitres installés à la KNESSET sous les Ordres des terroristes arabes que vous combattez au Risque de Votre Vie et de celles de Nos Enfants sous Vos Ordres…
Vous êtes en Droit et dans l’obligation de Voir les Choses en Face , quand il s’agit de la Sécurité de Notre Patrie.
N’y a t il pas assez de Sacrifier parmis nos Soldats et Soldates .
Vous Citez la Bible , mais apparemment vous ne l’ appliquez pas trop ,
Vous êtes Seul Juge , mais au dessus reste , le JUGE SUPRÊME …
ELOHIM ICHMOR Haalekhem ve’ Haalenou