Le chef de l’Autorité Palestinienne, malade et marginalisé, a tout de même eu la force de tenir un discours guerrier et semé de mensonges et d’incitations devant une Assemblée générale de l’ONU majoritairement acquise à la cause arabe palestinienne. Il a accusé Israël de tout faire pour empêcher les ‘Palestiniens’ d’accéder à l’indépendance et de poursuivre une “occupation qui étrangle le peuple ‘palestinien'”. Le chef terroriste a réaffirmé sa volonté de poursuivre Israël devant la Cour pénale internationale de La Haye pour “enquêter sur l’agression des soldats et des ‘colons’ israéliens contre la terre de ‘Palestine'”.
Parmi les passages particulièrement choquants de son intervention, il y a la comparaison odieuse qu’il a établie entre les terroristes tués, les “shahids” et les soldats disparus de Tsahal.
Mahmoud Abbas ne s’est pas gêné non plus d’attaquer frontalement l’Administration américaine et le président Trump, répétant que les Etats-Unis et Donald Trump ne pourront plus être des intermédiaires neutres tant que cette administration sera au pouvoir. Il a accusé le président américain d’avoir “grossièrement trahi ses engagements envers les ‘Palestiniens'” alors que d’après lui, l’AP a respecté tous les engagements pris!! Mahmoud Abbas a appelé une nouvelle fois Washington à retirer son ambassade à Jérusalem! “Jérusalem n’est pas à vendre et nos droits ne sont pas négociables. Notre capitale ne sera pas à Jérusalem-Est mais Jérusalem-Est sera notre capitale” a-t-il martelé pour balayer tout autre plan éventuel, notamment celui de faire d’Abou Dis la capitale d’une éventuel Etat ‘palestinien’. Mahmoud Abbas a su également faire de l’humour en déclarant devant l’Assemblée générale: “Nous sommes opposés à la violence et au terrorisme”…
Le chef de l’AP a également attaqué la Loi de la Nation votée par la Knesset qui selon lui “viole toutes les lois internationales” et amènera à “un Etat raciste et d’apartheid”. A ce sujet, il a lancé un appel à l’ONU pour qu’elle soutienne ceux qui en Israël s’opposent à cette loi.
Enfin, Mahmoud Abbas a menacé de rompre tous les accords signés avec Israël “si Israël continue à violer les accords conclus”! A son retour de New York, le chef terroriste doit réunir le comité directeur de l’OLP afin de prendre “des décisions dramatiques” concernant les relations avec Israël.
En Israël, les réactions, seulement à droite hélas, n’ont pas tardé. Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman a écrit: “Ce discours a été un inventaire de toutes les frustrations et contrariétés de Mahmoud Abbas depuis qu’il est né! Au lieu de saisir la main tendue par Israël et les Etats-Unis, tout ce qui l’intéresse c’est de régler de comptes et de faire basculer la région dans la violence. Nous resterons déterminés contre toute tentative de porter atteinte à nos citoyens et nous ferons payer très cher à ceux qui le tentent”.
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU Dany Danon: “Abou Mazen ne connaît qu’un seul mot: ‘Non!’ Non aux négociations, non à Israël, non aux Américains! D’une main il propose des initiatives fantaisistes et de l’autre il paie de salaires mirobolants aux terroristes. Il doit savoir que s’il y a négociations ce sera uniquement face à Israël et pas au travers de discours à l’ONU”.
Le ministre Yoav Galant (Koulanou) a accusé Mahmoud Abbas d’avoir une nouvelle fois incité à la haine: “Celui qui dans son discours qualifie les terroristes assassins de ‘héros’ ne pourra jamais être partenaire pour une coexistence. Mahmoud Abbas doit une fois pour toutes intérioriser des réalités évidentes: Israël est un Etat sioniste juif fort et développé et Jérusalem est sa capitale éternelle”.
La ministre Miri Reguev a dit de Mahmoud Abbas: “Il parle de paix mais provoque la guerre”. Elle a accusé le chef terroriste d’avoir à nouveau incité contre l’Etat d’Israël et encouragé le terrorisme en persévérant dans le versement des salaires aux terroristes. “L’Etat d’Israël n’a jamais été et ne sera jamais un Etat-apartheid. Au contraire, il est la seul voix de la sagesse et de la démocratie dans tout le Moyen-Orient”.
De son côté, le président de Habayit Hayehoudi, Naftali Benett, a écrit: “Le discours d’Abou Mazen nous a rappelé à tous une vérité basique: un peuple qui sanctifie des assassins et dont le dirigeant les finance ne doit jamais obtenir un Etat au coeur d’Israël. Et nous sommes là pour empêcher qu’une telle chose se produise”.
Photo Flash 90
(La transcription du discours de Binyamin Netanyahou fera l’objet d’un article à part)