Le chef terroriste de l’Autorité Palestinienne a prononcé un discours devant le Conseil de sécurité de l’Onu. Il a commencé son intervention sur deux mensonges, l’un démographique, le deuxième politique: « Je viens devant vous au nom de dix millions de Palestiniens afin de demander la paix. Rien d’autre ».
Puis, il a officiellement rejeté le Plan Trump qui selon lui « est en contradiction avec les résolutions internationales, avec l’Initiative arabe, avec les droits du peuple palestinien à l’autodétermination dans son pays et qui permet la poursuite de la construction juive et la spoliation des terres palestiniennes ».
Abou Mazen a comparé le plan à un « fromage suisse » et promis que les « Palestiniens combattront l’application du Plan Trump sur le terrain ». Pour cela, il a montré des cartes tronquées, puisqu’elles évitaient soigneusement de représenter la Palestine mandataire d’avant 1921, réservée au Foyer national juif sur les deux rives du Jourdain de par la Déclararation Balfour confirmée par la Conférence de San Remo.
Le chef terroriste s’est ensuite dit prêt à négocier (!!) « mais pas sur la base de ce plan », réfutant l’argument d’être un « réfractaire de paix » et accusant les Etats-Unis et Israël d’avoir « ignoré les Palestiniens » en préparant ce « plan unilatéral ». Un mensonge de plus, puisque les émissaires américains Jason Greenblatt et Jared Kushner ont eu plusieurs dizaines de rencontres stériles avec lui ou ses acolytes depuis trois ans.
Il a remercié « les Israéliens (300 officiers du mouvement ‘Officiers pour la Paix et la Sécurité’ qui ont exprimé leur opposition à ce plan) » ainsi que les cent-sept membres démocrates de la chambre des Représentants qui ont publié une lettre dénonçant ce plan.
Dans son intervention, Abou Mazen a tenté de se présenter en vicitime et de montrer le visage d’un homme de paix et de non-violence, selon la longue tradition du double-langage des « Palestiniens »: « Je renouvelle mon appel pour la paix avec tout dirigeant israélien qui viendra, et nous ne nous tournerons pas vers la violence ». Ce qui est vrai: ils y sont déjà!
Après lui, l’ambassadeur d’Israël Dany Danon a affirmé qu’Abou Mazen n’est absolument pas intéressé à la paix car s’il l’était, il ne serait pas venu devant le Conseil de sécurité pour rejeter en bloc ce plan mais il aurait été à Washington ou à Jérusalem. L’ambassadeur israélien a estimé qu’il n’y aura aucune avancée tant qu’Abou Mazen sera sur la scène et que viendra (éventuellement…)un leader que cessera l’incitation à la haine et la glorification des terroristes.
Un changement dans l’attitude pavlovienne du Conseil de sécurité?
Un haut responsable américain s’est félicité de l’abandon forcé de la résolution qui devait être présentée au nom de l’Autorité Palestinienne: « Le Conseil de sécurité de l’Onu a prouvé aujourd’hui que les anciennes méthodes sont une chose passée. Pour la première fois dans le conflit israélo-palestinien le conseil a été prêt à sortir des sentiers battus et ne pas accepter comme argent comptant la position palestinienne qui souhaite toujours maintenir la situation actuelle telle qu’elle est ». Il y voit aussi un signe que la plupart des Etats-membres du Conseil de sécurité considèrent que le Plan Trump est la bonne solution: « Nous sommes optimistes sur le fait que les pays membres du conseil garderont l’esprit ouvert quant à la vision de la paix ».
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