Les images effrayantes de ce qui s’est passé dans le village de Dir-El Assad en Galilée rappellent ce qui se passe dans les banlieues françaises, avec des émeutiers de la même culture. Sur plainte de citoyens gênés par des tirs de coups de feu en l’air dans une soirée de mariage (scénario traditionnel), des gardes-frontières arrivent sur place pour voir de quoi il s’agit. En parlementant avec l’organisateur de la soirée, ils sont rapidement pris à partie avec une rare violence par des convives, rejoints ensuite par des habitants du qartier qui se jettent sur eux et les frappent, parfois avec des matraques. Ce n’est que l’arrivée de renforts de police qui aura permis aux gardes-frontières de s’en sortir. Des policières ont dû se réfugier dans une maison pour échapper à la foule haineuse. Deux véhicules des gardes-frontières ont été incendiés après avoir été pillés, quatre policiers blessés ainsi qu’un habitant du village.
La police n’a pas du tout aimé la réaction du nouveau ministre de la Sécurité intérieure Omer Bar-Lev (Parti travailliste) qui a préféré souligner l’action de quelques habitants qui ont pris la défense des policiers plutôt que de condamner fermement les émeutiers. Le ministre s’est contenté d’une phrase générale, en appelant “au maintien de l’ordre et à l’accalmie”. “Il n’a aucune notion de ce que les policiers ressentent sur le terrain”, dit l’un des gardes-frontières qui était sur place.
Fait aggravant, le maire de Dir El-Assad a refusé de condamner ces violences mais a au contraire justifié l’agression envers le policiers en disant qu’ils n’avaient pas à se rendre sur les lieux car il n’y avait eu aucun coup de feu tiré en l’air !
La police a publié un communiqué indiquant qu’il est inadmissible que des policiers qui font leur travail soient ainsi agressés par des citoyens et leur matériel détruit.
Les “territoires perdus de la république” version israélienne…