Dina Silber, conseillère juridique adjoint du gouvernement est connue pour ses options de gauche qu’elle tente d’imposer par le biais de sa fonction qui devrait pourtant être exempte de motivation politique. Cette fois-ci, elle s’en prend à la ministre de la Culture et des Sports Miri Reguev qui entend mettre des conditons à l’attribution de prix dans le domaine de la culture. Depuis qu’elle est entrée en fonction, Miri Reguev entend lutter contre ceux qui utilisent l’art et la culture pour s’attaquer à Tsahal ou à l’Etat d’Israël. Cela s’exprime notamment dans le choix de l’allocation des budgets de son ministère mais aussi dans les critères d’attribution de prix dans le domaine de la culture.
Mais pour Dina Silber, il ne doit pas y avoir de limites ni d’interdits dans le domaine culturel, surtout lorsqu’on sait que l’immense majorité des artistes se trouve dans le même camp politique qu’elle. Elle a donc fait savoir à la ministre que l’utilisation de critères sur le contenu ou les auteurs des oeuvres n’est pas constitutionnelle. Dina Silber accédait ainsi à la plainte déposée par l’Union de défense des droits du citoyen, autre officine de l’extrême gauche israélienne.
Dans ce cas aussi, les tenants de la « liberté d’expression et de pluralisme » entendent utiliser ce concept de manière très large afin de permettre l’expression de critiques envers Tsahal ou même de délégitimation d’Israël.
Photo Yossi Zamir / Flash 90