Un rapport secret de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) pointe du doigt un phénomène croissant dans la police française au sein de laquelle de nombreux citoyens musulmans ont été enrôlés au nom de la discrimination positive et de la politique d’intégration.
Le journal Le Parisien qui a réussi à recueillir des éléments de ce rapport révèle qu’à part des exigences religieuses de plus en plus nombreuses faites par des policiers musulmans, les réflexions antisémites sont également de plus en plus fréquentes. Ainsi, par exemple, après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyperchacher, une policière musulmane a écrit sur sa page Facebook que « les attentats ont été perpétrés par les couards sionistes » et « qu’il faut tous les exterminer »!
De même, le rapport fait état de policiers musulmans qui ont refusé d’être envoyés pour la protection d’institutions, écoles ou lieux de culte juifs. D’autres ont carrément refusé d’observer les minutes de silence dédiées aux victimes de l’Hypercacher. Le rapport cite aussi le cas d’une policière musulmane qui a participé en été 2014, lors de l’Opération Tsouk Eitan, à une manitestation antisémite à Paris, pourtant interdite par la police!
Autre cas « intéressant »: une policière qui a accusé les juifs sur Facebook « d’avoir cachérisé la France ». Elle disait…sa « honte de porter cet uniforme dégoûtant » (sic) et écrivait « qu’à la place des terroristes elle aurait fait sauter le palais de l’Elysée et tous ceux qui y travaillent là-bas sous l’emprise des juifs »! Après l’avoir condamnée pour apologie du terrorisme, le tribunal avait décidé de clore le dossier en raison « de problèmes personnels de la policière »…
Plusieurs procédures ont déjà été entamées contre des policiers musulmans avec parfois radiation de la police, à l’exemple du policier qui avait appelé sur les réseaux sociaux « à éliminer les juifs et les croisés »!
Ces données inquiètent beaucoup les échelons élevés de la police ainsi que le ministère de l’Intérieur qui avait promis d’être implacable avec toute manifestation antisémite. Ces policiers sont naturellement armés et certains ont ou auront un jour accès à des documents confidentiels ou des fichiers sensibles.
Le rapport de la DGSI précise qu’il ne s’agit pas d’une « cinquième colonne islamique » qui agirait au sein de la police mais elle pointe des manifestations de plus en plus fréquentes de communautarisme, de singularisation religieuse et de propos et attitudes antisémites de la part de fonctionnaire de police musulmans.
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