Le discours du président Donald Trump au Musée d’Israël a été très bien accueilli par la majorité de la classe politique. Même le Camp Sioniste a dû reconnaître que ce fut un discours pro-israélien, mais politique oblige, il a fallu émettre des critiques envers le Premier ministre.
Du côté de la coalition gouvernementale, le ministre de la Science, de la Technologie et de l’Espace Ofir Akounis (Likoud) a déclaré avec humour que “le Likoud est heureux d’accueillir Donald Trump comme l’un de ses nouveaux membres”. Il a rajouté que chaque israélien devrait se réjouir du contenu de se discours qui “a dégagé tant de puissance dans l’amour, le soutien et l’engagement ferme au côté d’Israël”.
Ofir Akounis, qui clame sur chaque tribune son opposition à la solution des deux Etats, s’est surtout réjoui qu’à aucun moment de sa visite, même à Beit Leh’em, le président américain n’a prononcé cette solution ni même l’expression “Etat palestinien”. “Il s’agit d’un acquis historique et d’une éclatante victoire pour tous ceux qui refusent à cette idée erronée et dangereuse qui consisterait à créer un Etat-terroriste au coeur d’Israël”, a conclu Ofir Akounis.
Le ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan (Likoud)a qualifié ce discours “d’historique” notamment parce que le président américain a insisté sur le lien historique entre le peuple juif et le pays d’Israël. “Donald Trump n’a pas hésité à pointer les vrais problèmes et les réels obstacles à la paix que sont le Hamas, le Hezbollah, l’éducation à la haine, la glorification des terroristes et les salaires qui leurs sont versés par l’Autorité Palestinienne, et non les localités juives de Judée-Samarie”, s’est félicité le ministre. Guilad Erdan a vu dans ce discours “un soutien total à la politique du gouvernement israélien”.
Au sein du parti Habayit Hayehoudi, la satisfaction est générale car on voit dans ce discours un nouveau pas vers l’abandon de la solution des deux Etats.
Le chef de l’opposition Itshak Herzog a lui-aussi jugé positivement le discours de Donald Trump: “Le président Donald Trump a apporté un changement dramatique dans l’atmosphère du Proche-Orient. Il faut maintenant traduire ce changement dans les détails”. Concernant le passage où Donald Trump déclare que Binyamin Netanyahou est prêt à avancer vers la paix, Itshak Herzog estime que le Premier ministre n’en est pas capable et qu’il “refuse systématiquement de se confronter à la réalité”.
Tsipi Livni (Camp Sioniste) a vu dans ce discours…que “Donald Trump a dit que de son point de vue, Mahmoud Abbas est un partenaire pour la paix au même titre que Binyamin Netanyahou”. “C’est aux deux hommes de le prouver désormais”, a estimé l’ancienne ministre.
La députée Ksenia Svetlova (Camp Sioniste) “ne veut pas attendre Donald Trump” et souhaite qu’Israël retourne la plus rapidement possible à la table des négociations avec ou sans le président américain”. “Les bonnes intentions de Donald Trump peuvent aider, mais c’est à nous de faire le travail”.
Arel Margalit, candidat aux primaires travaillistes, a été à contre-courant. Il a qualifié la visite du président Trump “d’échec historique”! “Le président américain est reparti en nous laissant de belles paroles mais aucun horizon politique”, a déclaré le député qui n’a pas manqué d’accuser le Premier ministre Binyamin Netanyahou de “ne pas avoir saisi la perche tendue par l’Arabie saoudite” et “de n’avoir laissé de cette visite que l’image d’un selfie”.
Enfin, Amir Peretz (Camp Sioniste), également candidat à la présidence du parti travailliste a appelé le gouvernement israélien à “traduire dans les faits le vision de paix et sécurité exprimée par Donald Trump, qui est la seule susceptible de maintenir un Etat d’Israël à majorité juive”.
L’ Amérique de Daniel Trump a montré qu’elle reste le grand leader de la démocratie spirituelle dans le monde. Donald Trump n’a pas hésité à témoigner de l’importance des valeurs spirituelles et morales en se rendant seul devant le Mur des lamentations pour y glisser un papier entre les pierres : C’est le geste symbolique des croyants juifs qui formulent et présentent une prière à Dieu. Il est pour nous le Dieu- Un de l’humanité tout entière, le Dieu d’Amour et de Miséricorde (tsedakah) d’une part, et le Dieu de la Justice , égale pour tous et pour chacun (Michpat). Ce sont en effet les deux valeurs de base que le judaïsme rappelle en permanence, et qui sont le fondement même de toutes les spiritualités, au nom de l’ Esprit.
Emile Moatti
Ancien Elève de l’Ecole Polytechnique
Délégué à Jérusalem de la Fraternité d’Abraham (Paris)
(juifs, chrétiens et musulmans – France)
L’ancien président Hussein Obama alias “le Squatter de la Maison Blanche” a du en faire un KK nerveux.