Le cabinet politico-sécuritaire qui se réunira dimanche devra entre autres débattre de deux questions importantes en matière de politique sécuritaire, l’une concernant le Hamas et la bande de Gaza, l’autre concernant l’Autorité Palestinienne:
- Les grandes lignes de l’accord d’arrangement avec le Hamas
Le conseiller à la Sécurité nationale Meïr Ben-Chabbat, qui est responsable pour Israël des pourparlers indirectes par l’entremise de l’Egypte, va exposer devant le cabinet la feuille de route d’un accord d’arrangement avec le Hamas. Il ne s’agit pas encore d’un accord finalisé mais il en donne déjà les grandes lignes.
Du côté israélien, on se dit prêt à accorder des allègements en faveur de la population civile avec notamment une augmentation progressive du nombre de marchandises autorisées à entrer dans la bande de Gaza, d’un agrandissement supplémentaire de la zone maritime de pêche, de l’avancée du projet de gazoduc vers la bande de Gaza et d’une augmentation de l’aide en faveur des hôpitaux de Gaza, notamment en matériel. La question de l’entrée en Israël de milliers de travailleurs gazaouis sera aussi évoquée mais elle se heurte pour l’instant à une opposition du Shin Bet qui craint une augmentation des risques d’attentats en territoire israélien.
De son côté, le Hamas s’engagerait à cesser les tirs de roquettes, à tenter d’empêcher des tirs d ela part d’autres organisations terroristes et de réduire voire annuler les fameuses “marches du retour” hebdomadaires instaurées il y a deux ans et demi.
A Tsahal on estime cependant que la capacité du Hamas – voire sa volonté réelle – de tenir ses engagements est limitée.
Malheureusement et malgré les demandes répétées des familles des soldats disparus et des civils détenus, la question de leur restitution ou libération ne fait pas partie de cette feuille de route.
2. Nouvelle sanctions financières contre l’Autorité Palestinienne:
Après les sanctions financières sur les comptes bancaires de terroristes et leurs familles, le ministre de la Défense Naftali Benett va déposer dimanche un nouveau projet consistant à déduire plusieurs centaines de millions de shekels sur les sommes de la TVA collectée par Israël pour le compte de l’Autorité Palestinienne. Selon des calculs effectués cet argent correspond aux salaires versés en 2018 par l’AP à des terroristes détenus en Israël, à des terroristes blessés, ou à des familles de terroristes éliminés.
Selon une loi votée en jullet 2018, le ministre de la Défense devra en chaque fin d’année civile présenter au cabinet politico-sécuritaire un rapport détaillé sur les sommes versées par l’Autorité Palestinienne au profit des terroristes. Ce rapport est préparé par le département de lutte économique contre le terrorisme au sein du ministère de la Défense, le Shin Bet, Tsahal, la police et les Services pénitentiaires. Une fois ce rapport adopté par le cabinet, un montant identique sera déduit de ceux qu’Israël versera à l’AP pour l’année suivante, à raison d’1/12e chaque mois.
Ces sommes sont toutefois gelées et seront reversées à l’AP…le jour où elle cessera sa politique honteuse de soutien financier aux terroristes.
Photo Marc-Israël Sellem / Flash 90
Israël va encore faire des cadeaux à ces terroristes?
ROSA
Il est temps pour qu’Israël arrête d’arroser les terroristes arabes, ennemis les plus redoutables d’Israël en leur coupant les vivres. Chaque acte terroriste ou action internationale contre Israël doivent avoir comme conséquence l’arrêt total t d’aide financier aux terroristes arabes, car c’est le seul langage qu’ils comprennent.