Le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas déclare que dans un an, les passeports émis par son administration porteraient la mention : « État de Palestine », et que celui-ci remplacerait l’AP, non seulement dans sa nomination, mais également lors des démarches officielles auprès des autres Etats.
L’annonce a été faite lors d’une visite à Athènes, où Abbas a rencontré le Premier ministre grec, Alexis Tsipras. Le Président de l’AP a déclaré que le plan sera mis en œuvre dans environ un an. Ce n’est pas la première fois qu’Abbas a annoncé son intention d’émettre des passeports de « l’État de Palestine ».
« Les reculades de Mahmoud Abbas »
En 2012, après que les Nations Unies aient voté favorablement pour la mise à niveau du statut de l’Autorité palestinienne à celle d’un « Etat observateur non-membre », Abbas a publié des directives ordonnant le gouvernement de l’AP l’émission de passeports, cartes d’identité, documents d’enregistrement, permis de conduire, timbres et cachets de la poste avec le nom « État de Palestine » à la place d’Autorité palestinienne.
Mais après réflexions et conseils judicieux de ses associés, il a reculé par rapport à son plan initiale, craignant qu’Israël ne reconnaisse pas les nouveaux passeports et ne laisse pas entrer les Arabes palestiniens en Israël par le biais des passage israéliens.
Abbas, qui est arrivé en Grèce le dimanche, s’est adressé au Parlement du pays mardi. Sa visite à la Grèce intervenait alors que le Parlement grec votait la reconnaissance de « l’Etat de Palestine ». Lors de sa rencontre avec Tsipras, Abbas a déclaré que mettre fin à « l’occupation » entraînerait également un terme au terrorisme.
« Les Palestiniens ne font que réduire les relations avec Israël »
« Mettre fin à l’occupation va mettre un terme à tous les problèmes qui lui sont associés, tels que le terrorisme, » a affirmé Abbas. « Et puis la fin du terrorisme va conduire à trouver des solutions aux problèmes qui en découlent comme l’immigration. Toute solution au problème palestinien doit être durable. Nous demandons à Israël de coopérer pour trouver une solution au problème palestinien. »
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