Pour la petite histoire, le veau d’or est le fruit du erev rav, assemblée d’étrangers fraîchement convertis, mais aussi d’un certain Mi’ha qui récupéra la plaque d’or sur laquelle était gravée “monte le taureau” qui servit à faire monter des eaux les ossements de Yossef Hatsadik surnommé par Yaakov, taureau. Mi’ha jeta cette plaque dans le chaudron au moment où l’or bouillonnait et un veau d’or en sortit.
Pourquoi un veau et non un taureau? En quoi le veau représente t-il un danger au delà de l’interdiction d’avoda zara?
Pour comprendre cela et quelques autres sujets liés à cette problématique, il nous faut faire référence, d’une part aux Pirkei Avoth, et d’autre part aux écrits du Ari Hakadoch.
Pirkei Avoth, Perek 5, Michna 6: Dix éléments furent créés au crépuscule du premier chabbat du monde. Ces éléments se classent en deux catégories , les ‘’ronds’’ et les ‘’axes droits”.
Dans l’ordre de la Michna, ceux sont pour la catégorie ‘’rond‘’: la bouche de la terre [qui engloutit Korah], l’ouverture du puits [qui abreuva les enfants d’Israël dans le désert], la bouche de l’ânesse [de Bilaam], l’arc-en-ciel [qui apparut après le Déluge], la manne.
Ces cinq éléments sont dans “l’axe droit”: le bâton [de Moché], le ver Chamir [qui permit de découper les pierres qui servirent à la construction du Temple], l’Écriture [la forme des lettres gravées sur les Tables de la Loi], l’Inscription [miraculeuse, sur les premières Tables de la Loi, qui pouvait être lue sur quatre faces] et les Tables de la Loi.
Selon le Ari Hakadoch “Au commencement tout était lumière “simple” appelée l’infini […] et lorsque le Créateur voulut dévoiler aux créatures ses bienfaits, Il contracta sa lumière à partir d’un point défini […] puis se créa un endroit vide de sa lumière en forme de cercle […] il y introduit la lumière au moyen d’un axe lumineux unique, droit tel un conduit […] de là naquirent dix sphères en formes de cercles et dix autres […] en forme d’axes droits.
D’autre part, le monde fut créé par dix paroles, et dix commandements furent donnés à la famille d’Israël qui devint dès lors le peuple d’Israël, ישר-אל Yashar-El: la droiture de D-ieu, autrement dit, provenant directement de la droite-ligne, par lequel le monde fut créé.
De fait la création et tout ce qu’elle contient procède du rond עיגול et de l’axe droit יושר .
Alors que le peuple, en bas, s’adonne au veau d’or, Moché sur le Sinaï reçoit le message le plus important pour l’humanité, D-ieu se dévoile dans l’axe droit.
Le veau d’or, Eguel en hébreu, vient du mot Igoul le rond, donc adoration du rond dans sa splendeur puisque d’or. A l’opposé, Moché reçoit les tables d’origine divine, nos lettres sont cursives (rondes) et celles du créateur sont droites et carrées, tout comme les tables qui sont, par miracle, lisibles de quatre côtés.
De même le bâton d’Aaron avala les bâtons des sorciers Égyptiens en signe de la grandeur de D-ieu. Nos sages qualifient cela de “miracle dans un miracle”. En effet, ce n’est pas un serpent qui en avala un autre comme cela est envisageable. Le serpent est lié à la forme ronde, et le bâton avala les autres bâtons, c’est à dire l’axe droit de D-ieu représenté par le bâton d’Aaron qui avale l’axe droit des divinités Égyptiennes.
Ainsi le Chaatnez, ‘hok, c’est-à-dire une loi que l’homme ne peut comprendre, interdit de mélanger dans un textile le lin et la laine. L’une des raisons que l’on peut avancer, est que la laine forme des boucles, le lin est droit.
De même il est interdit, de faire labourer un champ par un âne et un taureau ensemble. L’âne est utilisé pour faire fonctionner une meule et tourne ainsi en rond, sans discontinuité, alors que le taureau laboure le champ en sillons droits. Le Midrash indique que “tant que l’âne (Ishmaël, rond) se trouve dans l’étable le taureau (Israël, axe droit) ne peut rentrer”. En d’autres termes tant que Ishmaël a encore des mérites, le peuple d’Israël ne peut avoir de pouvoir absolu sur une terre qui est sienne.
Selon la même logique, il est interdit de planter côte à côte la vigne et le blé, du fait que la vigne, plante grimpante, se tortille, se vrille et son fruit est rond, à l’opposé du blé qui pousse droit et donne un fruit rectiligne.
Quel est l’enseignement de tout ceci ? Quel danger réside dans le mélange du rond et du rectiligne?
Les goyim veulent à tout prix nous abaisser et réduire notre essence comme n’étant que féminin. Le monde fut créé, nous dit le Ari Hakadosh, par un kav c’est-à-dire un rayon fin et lumineux qui se transforma en cercles, tel le caillou jeté dans l’eau et formant des cercles autour du point d’impact. L’aspect féminin du peuple Juif est uniquement celui d’une fiancée dans son rapport avec le Créateur.
Cette image féminine du peuple Juif face aux non juifs, elle, n’a que trop duré! Face aux autres nations nous nous devons d’être masculin dans le sens d’exercer notre influence sur eux et non plus de nous définir par rapport à eux.
Les goyim tentent de transformer tous les symboles et toutes les images fortes de notre tradition, la Menorah, le fameux candélabre à sept branches est constitué de barres droites (selon Rambam, Rachi) car l’axe, le kav קו est premier et créateur, il ne faut pas que cela se sache.
L’intérieur du mikdash n’était pas éclairé par la lumière du soleil (astre rond). Comme Rachi l’explique, les fenêtres du Beth Hamikdach étaient étroites de l’intérieur et large à l’extérieur afin d’éclairer le monde tout entier. C’est ce que nous sommes, la lumière du monde, comme le Beth Hamikdash, comme Yerushalayim.
L’autre objet dénaturé par les goyim sont ces fameuses louhot, qui en fait, sont des cubes, comme nos tefilines. Dans l’imagerie populaire des non juifs, elles sont représentées comme étant arrondies “vers le haut”. Leur intention? Assimiler Israël à l’élément féminin, qui de par nature est de s’adapter à l’autre, voire de se définir par rapport à l’autre, arrondir les angles. Rien d’anodin ici, et il est temps, amplement temps, de dire aux nations du monde et au grand Tribunal d’Israël de laisser nos jeunes être des soldats comme dans tout pays qui se respecte.
Nous devons avec fierté proclamer que notre maître est le Maître du monde, face à lui nous sommes féminins, et face au monde nous nous devons d’être masculins, tout comme David est appelé Malkhout, royauté et de fait féminin au plus haut point parce que annulé devant D-ieu, en étant tout à la fois un combattant hors pair.
Itshak Peretz
cet article est completement delirant !
Peut on savoir qui est ce monsieur ?
C’est un rabin ?
Ce qu’il rapporte ne semble en gros pas faux mais que viens t-il nous apprendre?
Il apporte des notions de kabala et c’est- malgré toute sa volonté pédagogique- assez hermétique.