Des féministes prenant pour cible Israël au lieu de condamner les crimes du groupe ‘Etat islamique’ ou les pratiques d’autres régimes totalitaires musulmans contre les femmes: c’est ce que dénonce le journaliste italien Giulio Meotti, du journal Il Foglio, dans sa rubrique bihebdomadaire pour Aroutz Sheva en anglais dans laquelle il parle de la plus grande conférence de femmes de l’Amérique du Nord.
Il écrit que « la ‘National Women’s Studies Association’ a choisi un ennemi bien plus commode et moins dangereux : l’Etat d’Israël ». Et il souligne : « C’est le seul Etat de la région où les femmes occupent des postes prestigieux dans la vie politique, culturelle ou sociale, de Golda Méir à Tsippi Livni, en passant par les lauréates du Prix Nobel. Et si vous franchissez les lignes de 1967, demandez seulement aux femmes arabes palestiniennes si elles vivent mieux à Ramallah ou à Riyad et devinez quelle réponse vous obtiendrez ».
Il rappelle ensuite que les féministes réunies en congrès aux Etats-Unis ont voté en faveur d’un boycott de leurs collègues d’Israël et des institutions du pays.
Et de citer Phyllis Chesler, féministe et écrivaine américaine, qui a dit à ce sujet: « L’association ne condamne pas les atrocités perpétrées sur les femmes par le Hamas, l’Etat islamique, Boko Haram ou les Taliban. Rien sur le sort terrible réservé aux femmes qui osent choisir leur mari … Israël n’est pas le paradis des féministes mais les femmes y luttent pour leurs droits et si nos amies féministes en faisaient de même à la Mecque, Mogadiscio, Téhéran, Islamabad ou Kaboul, elles seraient emprisonnées, kidnappées, torturées, décapitées ou lapidées ».
Le journaliste italien souligne également le paradoxe suivant: « les féministes qui militent contre ‘l’obscurantisme’ de l’Eglise catholique se taisent lorsqu’il s’agit de la soumission des femmes musulmanes ». Et il conclut: « Des milliers de filles Yazidi, sélectionnées et violées par le Calife, pourraient demander à cette association de femmes militantes : ‘Pourquoi boycottez-vous la seule société libre du Proche-Orient et restez silencieuses au sujet de nos persécuteurs’ ». Photo Aroutz Sheva en anglais