Il y a un peu plus de quatre ans, en juin 2012, les habitants du quartier de Beit Oulpena (Beit El) acceptèrent de quitter leurs maisons après des années de procédures menées contre eux par des familles arabes et des organisations d’extrême gauche devant la Cour suprême. Ce qui fit pencher la balance fut la promesse du Premier ministre Binyamin Netanyahou de ne pas détruire les maisons mais de les relocaliser telles quelles sur des terrains à proximité. Depuis, quatre années ont passé, mais rien n’a été fait, toujours au nom du même principe du “ce n’est pas le bon moment”, invoqué pour masquer la soumission d’Israël au diktat de Washington.
Alors que les habitants d’Amona font face à la même menace d’expulsion, et qu’une nouvelle fois le gouvernement propose la signature d’un “compromis” de relocalisation à proximité, des anciens habitants de Beit Oulpena avertissent leurs amis d’Amona: “Prenez garde, le gouvernement nous a roulés dans la farine”. Ils rappellent que pour la Hitnatkout, le gouvernement a su détruire sans attendre, mais pour reconstruire ailleurs, c’est une autre histoire. Et dans ces autres cas c’est la même chose. “Cette politique pose beaucoup de questions sur la validité et la crédibilité d’engagements futurs du gouvernement envers les habitants juifs de Judée-Samarie”, estime Shaï Alon, président du conseil local de Beit El.
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Que tous ceux qui font encore confiance à Bibi sur ce sujet, procèdent à leur examen de conscience. Ce sont eux qui lui ont permis d’avoir une si large majorité et ont empêché ceux qui auraient la volonté d’agir d’avoir les moyens de pression nécessaire.