Il est des routes sinueuses de montagne, que l’on emprunte parfois par erreur, ou en pensant qu’elles ne seront pas trop longues. Or au fur et à mesure que l’on grimpe, on réalise qu’elles n’en finissent plus, et qu’elles ne mènent à rien, sinon à des sommets dont on ne pourra redescendre qu’en faisant un demi-tour dangereux.
Et puis soudain le jour s’en va, la lumière disparaît. Alors tout le long du chemin viennent l’angoisse, les regrets, les prières et on espère que le prochain tournant est le dernier avant la cime, et donc enfin la descente.
Le Corona c’est ça ! C’est cette voie dans laquelle on s’est engagé, de laquelle on ne peut faire demi-tour sans risquer à tout moment de chuter sur les côtés du ravin, gravement hélas, pour certains.
Nous ne le croyons peut-être pas encore, ignorant notre position exacte ; au milieu, à la fin ou qui sait, à peine au début du trajet ?
Ce qui est sûr c’est qu’il y aura une vie après le Corona, nous en sommes certains. Elle arrivera plus vite qu’on ne le croit et nous finirons par oublier, mise à part la douleur d’avoir assisté impuissants au sort de ceux qui n’auront pas surmonté l’épreuve.
Mais nous tournerons la page, surtout nous, en Israël, tellement habitués à côtoyer la mort.
Alors puisque nous sommes tenus d’emprunter cette route, soyons prudents, et observons quand même autour de nous. Le paysage est différent, la nature à travers D ieu bien sûr, nous parle, écoutons-la.
D’abord elle nous impose un autre rythme jusqu’alors inconnu, une nouvelle vision, plus pure.
Elle nous fait ouvrir les yeux sur celui ou celle que nous étions et que nous prenions à peine le temps d’écouter.
Elle nous fait réfléchir à ce que pourrait être l’autre vie, celle de l’après… avec cette chance inouïe d’être vivant.
Qui sait, peut-être que certains voudront poursuivre la vie “façon Corona”, après. De leur maison, de leur salon ou de leur balcon …
Et soudain ils disparaîtraient… Plus de bouchons, de klaxons, de cris de colère, de courses contre la montre…
Finis l’air pollué et les eaux troubles …
Les parents seraient soudain tranquilles, sans stress avec leurs enfants.
Et aussi plus de bureaux, tous désertés… les tours transformées en milliers d’appartements à des prix abordables pour les jeunes.
Souvenons-nous-en : si l’on conserve le bon de cette expérience bouleversante et douloureuse à la fois, la vie après le Corona pourrait être un nouveau Gan Eden, sur terre.
Avraham Azoulay
Enfin voilà une analyse correcte d’une situation tout à fait inédite et douloureuse pour beaucoup trop d’humains. Agé de mes presque 80 ans, j’ai effectué cette même analyse avec les même pensées. Mais cette vision des choses est fort optimiste car je crois que l’homme (ou la femme) qui jusqu’à ce jour se prend pour un dieu va très vite retomber dans ce que je considère comme le mal des siècles. Il sera entraîné de nouveau dans la tourmente de cette vie qu’il aime sans D.ieu et dans laquelle il ne cesse de se prélasser. En fait quelle vision d’espérance l’homme peut-il avoir sans ce D.ieu dont il se détourne sans l’ombre d’un regret? Se poser la question c’est y répondre. Je le regrette mais je tremble pour ce qui sera l’après pandémie si l’homme ne change pas complètement sa vision des choses. Seule la prière pourra changer son comportement.
nous approchons de la fin des temps DIEU soit loué Amen!