Il ne s’agit pas cette fois-ci d’une demande de l’Autorité Palestinienne ou du Hamas qui l’on déjà exprimée à plusieurs reprises. Cette fois-ci c’est le Haut comité de suivi des Arabes israéliens qui le demande à la Grande-Bretagne par la voix de son président Muhamad Barake : l’annulation de la Déclaration Balfour, la présentation d’excuses au ‘peuple palestinien’ et la prise de mesures concrètes qui permettront l’autodétermination du ‘peuple palestinien’.
Lors d’une interview à la chaîne de télévision « Filistin », l’ancien député a repris l’expression prononcée par le député Walid Taha (Ra’am) à la tribune de la Knesset et a parlé d’une « déclaration maudite qui est à l’origine de l’entreprise israélienne qui perdure jusqu’à ce jour ».
Selon Muhamad Barake, l’Autorité Palestinienne s’active devant la justice britannique pour faire annuler la Déclaration Balfour sur le plan juridique.
Il faut comprendre la portée de ces propos : il ne s’agit plus de se cacher derrière des considérations territoriales mais bel et bien du refus de la direction politique de la population arabe israélienne d’accepter l’idée même d’un Etat juif sur sa terre ancestrale.
Photo Gideon Markowicz / Flash 90
Où sont les Traitres qui ont pactiser avec les terroristes et ouvrir l’invraisemblable boîte de Pandore…
Simple Humain , je demande au Seigneur Tout Puissant , de , » » MAUDIRE , » » » jusqu’à leurs Dernière Générations , soit le Jour du Jugement Dernier , pour tout le Mal qu’ils sont en train de faire sciemment à l’Etat d’Israel , son Peuple , sa Foi , son Patriotisme , la Terre de leurs Ancêtres , et surtout aux Futures Générations.
Merci à Muhamad Barake pour sa tartuferie qui a néanmoins le mérite de la clarification. Nous ne sommes plus en 1917 et les choses évoluent, lui non…, toujours à rebours du sens de l’histoire, qui s’écrira sans cet imposteur !
Soyez certains que la réponse de la GB ne sera que le dédain sinon le silence.
Pourquoi n’ont-ils pas protesté vigoureusement à l’époque avant que les sionistes ne viennent et pourquoi n’ont ils pas constitué leur Palestine pendant les quatre siècles de domination de leurs frères musulmans ottomans ? En fait il n’y a jamais eu de peuple palestinien et les seuls qui se soit appelés palestiniens c’était les Juifs qui revenaient chez eux après 2000ans et conformément à la promesse divine !
Il y avait une mégapole, ou le système social était d’une obscurité totale, L’héritage qu’ils nous ont laissé, c’est les pyramides, une tombe grande comme une montagne pour un seul et unique homme, summum de l’égoïsme. Un homme qui a vécu dans ce privilège a décidé de changer le système social: cet homme c’est Moise, il a piétiné les racines de l’égoïsme du système obscure, il a fait la loi sociale : la Bible et un jour de repos obligatoire. 2000 ans après l’empire de Rome se heurta violemment. L’adhésion en masse des soldats de l’Empire de Rome a la Bible, a obligé Rome a détruire Israël et à s’empare de son héritage sans aucun autre forme de procès
Il faudrait aussi que ce « Haut Comité de suivi des arabes isaraéliens » relise la lettre de la Déclaration Cambon,Secrétaire Général du Quai d’Orsay (4 juin 1917, quelques mois avant la Déclaration Balfour), commentée dans un article de 2018 par Mr Richard Rossin, ancien secrétaire général de MSF, cofondateur de Médecins du Monde :
« En 1916, les puissances alliées sentent que la victoire contre la coalition des empires centraux et l’empire ottoman est à portée de main. Elles pensent à la nouvelle carte du monde et au dépeçage des empires austro-hongrois en Europe et ottoman en Asie. Pour ce faire, Français et Anglais (avec la participation des Russes et des Italiens) passent les fameux accords secrets Sykes/Picot le 16 mai 1916[2] délimitant leurs zones d’influence respectives au Moyen-Orient, créant des états arabes en devenir et prévoyant sous contrôle international la zone à l’ouest d’une ligne Alep/Mer Morte (à l’exception de Haïfa et Acco dévolue aux Anglais). Mais sur le terrain, au Moyen-Orient, la guerre d’abord piétine ; s’ils repoussent deux assauts germano-ottomans sur le canal de Suez, les Anglais ne parviennent pas à prendre Gaza.
En 1917, tout s’accélère.
Dix-huit mois après l’accueil des Juifs de Palestine à Ajaccio, Jules Cambon, Secrétaire Général du Quai d’Orsay (dont le frère cadet, Paul, avait été ambassadeur à Londres pendant les négociations Sykes/Picot), publie une lettre ouverte à Nahum Sokolov, représentant de l’Organisation Sioniste Mondiale en France, le 4 juin 1917 (Aristide Briand était encore Président du Conseil) :
« Vous estimez que si les circonstances le permettent et l’indépendance des Lieux Saints étant assurée d’autre part, ce serait faire œuvre de justice et de réparation que d’aider à la renaissance, par la protection des Puissances alliées, de la nationalité juive sur cette terre d’où le peuple d’Israël a été chassé il y a tant de siècles.
Le peuple français, qui est entré dans la présente guerre pour défendre un peuple injustement attaqué et qui poursuit la lutte pour assurer le triomphe du droit sur la force, ne peut éprouver que de la sympathie pour votre cause dont le triomphe est lié à celui des alliés.
Je suis heureux en vous en donner ici l’assurance ».
On remarque que cette déclaration précède de cinq mois la déclaration Balfour et qu’elle est plus enthousiaste qu’elle. Qui imaginerait, aujourd’hui, le Quai d’Orsay pionnier du soutien au sionisme ? Il est vrai, cependant, que la France, si elle y possède de nombreuses propriétés et une longue histoire avec les Lieux Saints du christianisme, n’a aucune présence militaire au Moyen-Orient.