Comme chaque année depuis quinze ans, une délégation du grand rabbinat d’Israël s’est rendue en visite au Vatican et a été reçue par le Pape François. Le but de ces rencontres est de favoriser le dialogue interreligieux et de renforcer le respect mutuel entre judaïsme et le christianisme.
Lors de cette rencontre, un document conjointement élaboré a été signé, dans lequel juifs et catholiques soulignent les valeurs communes aux deux religions. Il y est notamment écrit: “Malgré les différences théologiques entre nos deux religions, qui sont irréconciliables, nous (juifs) voyons aujourd’hui les catholiques comme des associés proches dans la tentative de promouvoir un monde meilleur, un monde de paix, de justice sociale et de sécurité”. Un autre passge du document souligne: “…Nous, catholiques et juifs, condamnons sans réserves toute atteinte à autrui pour des raisons religieuses ou pour ses croyances ainsi que toute atteinte à des lieux de culte de toute religion”.
Du côté israélien, c’est le rav Moshé Dagan, directeur du grand rabbinat qui a signé le document, qui a été contresigné par des membres du Conseil rabbinique européen et du conseil rabbinique américain.
A la fin de l’entrevue, le Pape François a “béni” la délégation israélienne en lui souhaitant “Chana tova” ainsi qu’au peuple juif.
Photo Conseil rabbinique européen.
On ne peut que se réjouir de cette avancée dans le respect des autres.
Mais on progresse peu sur LIBERTÉ DE CONSCIENCE, QUI EST UN DROIT HUMAIN FONDAMENTAL à savoir qu’ après avoir reçu l’éducation de nos parents, l’accepter ou choisir la spiritualité qui nous convient le plus, sans être rejeté de sa communauté ou de sa famille. J’étais athée et j’ai choisi de devenir chrétienne. Cela fait des personnes bien plus convaincues, responsables et vraies dans leur démarche.