Les tensions déjà latentes au Camp Sioniste se sont fait entendre au grand jour jeudi lors de la séance hebdomadaire du parti consacrée à l’ouverture prochaine de la session parlementaire d’hiver. La situation peu enviable dans les sondages s’est encore accentuée lors d’une toute dernière étude d’intentions de vote (v. plus bas) qui prévoit un score à un chiffre pour le Camp Sioniste, ce qui a provoqué des éclats de voix entre Eitan Cabel et le président du parti Avi Gabbaï.
Exigeant d’aborder cette question, Eitan Cabel a interrompu l’ordre du jour et a interpellé son chef de parti: « Parlons un peu de l’éléphant qui est au milieu de la pièce. Je n’ai pas peur de dire les choses. Je vous regarde droit dans les yeux et je vous dis: ‘Personne ne veut vous évincer, personne ne veut vous offenser, mais nous aimons notre maison et nous voulons réussir. Personne d’entre nous ne tient à être au chômage après les prochaines élections et ne plus rien faire pour l’Etat d’Israël. Je vous demande de rassembler les troupes, c’est dans vos mains. C’est vous qui êtes responsable, avec Tsipi Livni, de tout faire pour nous rassembler. Je ferai tout pour préserver notre maison, c’est ma maison, j’y ai grandi et y ai gravi tous les échelons ».
Des témoins confient que cette intervention cassante et imprévue d’Eitan Cabel a plongé la salle dans la stupeur. Avi Gabbaï a réagi avec vigueur et a accusé Eitan Cabel et d’autres députés de laisser filtrer des informations et de salir son nom. Il faisait allusion à un commenteur politique de la 1ère chaîne de télévision qui citait des députés travaillistes anonymes ayant qualifié Avi Gabbaï « d’accident de travail » dans l’histoire du Parti travailliste.
Un autre député, Robert Tibaïev surrenchérit et déclarait: « Vous savez que j’ai un problème avec Avi Gabbaï et avec la manière de diriger le parti. Mais il a été élu démocratiquement et a obtenu un mandat des électeurs du parti. Cependant, s’il échoue aux élections, coupez-le en morceaux »!
Excédé, Avi Gabbaï tapa du poing sur la table: « Qu’il soit clair pour tout le monde. Je n’ai aucune intention de bouger de là. Aucune pression populaire n’aura d’influence sur moi, pas même les sondages. Je suis ici et je n’irai nulle part ailleurs. J’ai reçu un mandat pour diriger le parti et c’est ce que je ferai… ».
Ces tensions qui n’iront qu’en s’accentuant dans ce parti qui promettait de battre Binyamin Netanyahou et pendre le pouvoir lors des dernières élections sont notamment dues à un dernier sondage réalisé par l’institut Maagar Mo’hot paru jeudi sur les intentions de vote en cas d’élections. Selon ce sondage, le Camp Sioniste perdrait deux-tiers de ses sièges, de quoi faire trembler bon nombre de députés actuels:
Likoud 31 (+1); Yesh Atid 14 (+3), Habayit Hayehoudi 13 (+5); Liste arabe unifiée 11 (-2); Camp Sioniste 8 (-16); Benny Gantz 8 (+8); Orly Lévy-Abécassis 8 (+8); Koulanou 6 (-4); Yahadout Hatorah 6 (-), Meretz 6 (+1); Israël Beiteinou 5 (-1) et Shass 4 (-3).
Photos Yonatan Sindel / Flash 90
Ils se battent pour un os décharné, ils n ot plus rien a gagner, ils sont socialos gauchistes , ils ont lancé les fausses accusations contre Bibi , ont lancé de affaires de corruption inexistantes jusqu’à’ racler les fonds de tiroirs pour faire accuser avec des forceps Madame Natanyahou pour quelques serviettes en papiers, ils ont creusé leur tombe , qu’ils aillent au chômage et cirer les babouches a Gaza
Ces travaillistes ressemblent fort à ceux de la Grande Bretagne : une catastrophe !!