Elles arrivent à grand pas, tant attendues par les uns, tellement redoutées par les autres. Chacun devra user du maximum de créativité et de souplesse pour gérer au mieux les fameuses vacances scolaires. On s’étonne chaque année de tant d’incohérence liée à leur longueur démesurée par rapport aux quelques journées libres des parents…Mais avouons que cette période est plus calme, moins de réveils forcés le matin, moins de devoirs le soir. Plus que deux mois et c’est presque fini …jusqu’aux fêtes !
Notre pays lui, n’est jamais en vacances, l’actualité ne lui permet pas le repos. Israël se trouve en permanence à la croisée des chemins. En ce qui concerne sa sécurité, à chaque frontière, la menace est là et il faut marcher regardant sur les côtés et en levant souvent la tête, de peur de voir tomber un missile. Et dire qu’on a cédé ces différentes régions en espérant obtenir la ‘’paix’’… Le Sinaï est devenu un nid de vipères version Daesh, le Hezbollah au nord nous menace de milliers de skuds pour la prochaine échauffourée. Quant à l’ancien Goush Katif, entre les souterrains de la mort et les missiles, rien de moins rassurant pour notre sécurité. Heureusement que nous n’avons pas cédé aux appels de certains officiers et politiciens pour donner le Golan à l’époque où nous parlementions avec Assad! Le Kinneret aurait été vidé de son eau et la guerre serait sur notre territoire aujourd’hui. Mais retenons-nous bien les leçons ? Il y a quelques jours, les représentants américains buvaient le thé avec notre premier ministre, comme en famille. Oui, Bibi se concertait avec ces émissaires juifs pro-israéliens : Kouchner, le gendre de, Friedman l’ambassadeur pro colons, Greenblatt qui stoppe tout pour faire la prière de minh’a… Bref, on ne peut rêver mieux, n’est-ce pas ? Et pourtant ils espèrent tous nous faire entamer des négociations avec un Abou Mazen qui pense déjà quitter son trou de la Moukata pour s’installer à Jérusalem. Notre histoire récente démontre malheureusement à quel point chaque retrait entraine une dégradation totale de notre sécurité et une montée immédiate du terrorisme.
Mais que faire alors ? Dire oui et contenter l’ami Trump ? Dire non et s’attirer les foudres ? Hocher la tête de haut en bas et penser le contraire ? Trouver une solution jamais encore envisagée ? S’il en existe vraiment une? Ou bien se contenter de ce statu quo, qui depuis 50 ans, semble être le compromis le moins déraisonnable?
Notre premier ministre peut encore rester calme quand il sait qu’en face, aucune solution n’est acceptable sinon celle de prendre notre place.
Notre histoire est aussi énigmatique que le secret de la vache rousse !
Avraham Azoulay
Israel est peut etre un probleme pour certains… mais c’est certainement une solution pôur d’autres . Je fais partie des autres qui ont la solution et je laisse le probleme à certains…