A une semaine du dépôt des listes pour les élections à la 25e Knesset, l’ambiance entre les têtes de liste du parti Haroua’h Hatsionit est tendue.
L’alliance entre le parti Yamina de Shaked et Dere’h Eretz de Yoaz Hendel et Tsvika Hauser a été signée bien en amont de la campagne électorale.
Si Shaked n’exclut pas de rejoindre un gouvernement mené par Binyamin Netanyahou, Hendel est beaucoup plus réservé sur le sujet. Les deux se sont entendus pour tenir un discours d’union, pour mettre en avant que leur liste commune sera celle qui décidera de ce à quoi ressemblera la nouvelle coalition qu’ils souhaitent la plus marge possible.
Ces derniers jours, les tensions tournent autour de l’ajout à leur liste de personnalités du sionisme religieux marquées à droite. Ayelet Shaked voudrait donner une place à la tête de liste du parti Habayit Hayehoudi, Yossi Brodny, ainsi qu’à Moshé Saada, l’ancien vice-directeur de la police des polices qui a dénoncé les méthodes influencées par la politique de cette insititution et du Parquet.
Si tel était le cas, Hauser, qui est en 4e position sur la liste, devrait accepter de laisser sa place pour être positionné plus loin.
En effet, Shaked a proposé à Bayit Hayehoudi les places 3, 6 et 8. Le numéro 3 actuel, Amitay Porat devrait donc prendre la 4e place, ce qui placerait Hauser en 5e position.
Le principal problème de cette liste est le score que lui prédisent les sondages. Dans aucune des enquêtes d’opinion, ce parti ne passe le seuil d’éligibilité, qui se situe à 4 sièges. Autrement dit, dans le meilleur des cas, s’il parvenait à passer, la 5e place n’est pas considérée comme réaliste.
Pour Hendel, il n’est pas question d’accepter.
Certaines informations font état d’une réelle rupture entre Shaked et Hendel qui seraient arrivés au seuil de la dissolution de leur liste commune. Par ailleurs, compte-tenu des sondages peu encourageants se pose la question de savoir s’ils iront jusqu’au bout et se présenteront aux élections. Officiellement, ils affirment qu’ils iront jusqu’au bout.
Yoaz Hendel a démenti au micro de Ynet toute tension avec sa partenaire politique.