L’absence de langue de bois et de “politiquement correct” chez le président américain fait plaisir à entendre et redonne de l’oxygène. Lors de son entrevue avec le Premier ministre israélien, Donald Trump lui a d’abord adressé des compliments à Binyamin Netanyahou: “C’est merveilleux pour moi d’être ici aujourd’hui avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou. Nous avons tissé ensemble des relations qui n’ont jamais été aussi fortes, tant sur le plan personnel que politique. Nous nous entretenons régulièrement sur de nombreux sujets, mais la plus grande chose, historique, sera le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem”.
De son côté, Binyamin Netanyahou a encore une fois remercié le président américain pour sa décision “qui restera éternellement dans le coeur des juifs”. Le Premier ministre a répété que la décision sur Jérusalem fera avancer la cause de la paix “car la paix ne peut se construire que sur la base de la vérité et non de la fiction”.
Donald Trump a ensuite été interrogé par un journaliste sur ce qu’il pensait de l’attitude de Mahmoud Abbas et notamment des attaques personnelles lancées contre lui par le chef terroriste devant le conseil central de l’OLP. (“Que votre maison soit détruite!”).
On peut dire sans hésiter que c’est la première fois depuis les accords d’Oslo qu’un président américain depuis tient des propos aussi secs et directs envers un chef de l’AP et des responsables arabes palestiniens en général, et en plus, en présence d’un Binyamin Netanyahou buvant du petit lait: “Je n’ai pas lu ses remarques contre moi, mais il vaut mieux que je ne les lise pas. Nous avons fait énormément pour eux”. (5,2 milliards de dollars depuis les accords d’Oslo!!).
Puis le président américain a évoqué l’aide prévue pour 2018: “L’argent est sur la table, mais ils ne l’auront que s’ils reviennent à la table des négociations. Pourquoi continuerions-nous à les aider s’ils ne donnent jamais rien en retour?? Israël veut la paix mais eux-aussi doivent vouloir la paix, ou bien nous couperons tous les ponts avec eux!”(quel changement avec les discours de John Kerry!).
Viennent des propos encore plus forts: “Ils se sont moqués de nous! Ils ont refusé de recevoir notre merveilleux vice-président lors de sa tournée Et nous les aidons à coups de centaines de millions de dollars, des montants que tout le monde aux Etats-Unis à du mal à comprendre!”
Et pour enfoncer le clou: “Ce fut un grand honneur pour moi de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Ca y est, c’est derrière nous, Jérusalem a été retirée de la table des négociations tout comme la question du transfert de l’ambassade. Dès la fin 2019, une mini-ambassade américaine fonctionnera déjà à Jérusalem”.
Lors de l’entrevue qui a duré quarante minutes, le Premier ministre israélien a entendu des choses très positives de la part du président américain tant sur le dossier israélo-palestinien que sur le volet iranien. Après la rencontre, Binyamin Netanyahou a déclaré avec satisfaction que “jamais l’identité de vue entre Israël, les Etats-Unis et certains pays de la région n’aura été aussi forte”. Un signe qui ne trompe pas, Moav Vardi, l’un des commentateurs du journal télévisé de la chaîne Aroutz 1 et généralement “anti-Bibi” a déclaré jeudi soir: “Il faut reconnaître ce grand mérite à Binyamin Netanyahou: il a réussi à rallier le président américain à pratiquement toutes ses positions de politique étrangère”. Un petit changement par rapport à l’ère Obama…
Cette nouvelle entrevue Trump-Netanyahou ainsi que les propos qui y ont été tenus constituent un nouveau coup dur (et bienvenu) pour Mahmoud Abbas déjà très affaibli. Ce dernier a réagi en répétant “qu’il n’y aura pas de paix sans Jérusalem”, et paraphrasant Donald Trump, il a dit que “si Jérusalem est retirée de la table des négociations, les Etats-Unis seront eux-aussi retirés de la table des négociations”. Et même sur cela, il a dû entendre les propos contraires du roi Abdallah II de Jordanie depuis Davos qui a déclaré que les Etats-Unis sont “un acteur incontournable dans toute solution du conflit”!
Photo Amos Ben Gershom / GPO
Que la gauche israelienne se taise et participe a ce grand projet dans la region sans emmerder bibi dans sa maniere de
Gouverner.
le langage de la Vérit, fondé sur la réalité historique reniée par OBAMA, est suffisamment solide pour résister à toutes les attaques venues du “politiquement” correct et néanmoins con…
Il faut ignorer Abou Mazen.
Que personne ne lui parle.
Excepté la grosse truie de Morang-Kini et de la frustrée Zehava Gal-On : les 2 groupies de Abou Mazen.