L’enquête sur la mort de David Yehouda Itshak, z’l, le soldat tué à Djénine à la fin de l’opération Bayit Vegan, en juillet dernier, est terminée.
Selon les éléments recueillis, il apparait que le combattant du commando Egoz a été tué par un tir ami suite à une erreur d’identification.
»La force a repéré une silhouette suspecte et des mouvements suspects dans l’un des bâtiments et a tiré en sa direction. David Yehouda Itshak a été tué par les tirs après cette erreur d’identification ». Les faits se sont déroulés au moment où les forces de Tsahal sortaient de Djénine après y avoir mené une opération de grande envergure.
Des sanctions ont été prises contre les supérieurs hiérarchiques du combattant. Le Chef d’Etat-major, Herzi Halévy, a déclaré: »Il s’agit d’un drame regrettable, dans lequel nous avons perdu un combattant de Tsahal lors d’une opération sur le terrain, lors d’échanges de feu. L’unité Egoz, avec les unités commando, a agi dans le camp de réfugiés de Djénine avec courage et elle est digne d’admiration. Ces unités ont permis d’obtenir des succès opérationnels. Parallèlement, nous allons tirer les leçons qui s’imposent et les appliquer dans les unités combattantes de Tsahal ».
Pendant toute la durée de l’opération à Djénine, les responsables de l’armée avait exprimé la crainte de voir l’un des soldats touchés par un tir ami étant donné les échanges de feu fournis et la promiscuité imposée par la topographie des lieux.
David Yehouda était l’aîné de six frères et soeurs. Il vivait à Bet El où il s’occupait d’enfants handicapés pendant tout son temps libre en dehors de l’armée.
Il n’est point une mort qui ne soit décrétée par le Ciel.
Personne ne peut projeter quelque raison qu’il soit…
Nous ne sommes pas dans les Pensées du Seigneur, ni les motifs. Nous savons, en revanche, qu’il n’y a jamais d’injustice, ou d’erreur, et c’est là, en effet, la raison dite :Barou’h Dayan Haemet, Beni soit Le Juge de La Vérité, celle-là inaccessible aux hommes.
Nous prétendons que le départ d’ici bas est un « simple » changement d’adresse, et seul le manque nous éprouve.
Trop d’affliction d’ailleurs n’est pas recommandée.
c est helas ce que redoutent tout combattant dans ces conditions une vrai souriciere ou 1/4 de seconde d inatention est fatale un hommage et une reconnaissance soutenue a tous ces hommes qui portent pour nous un tel fardeau