Lors de la deuxième campagne des « Shtoulim » lancée par le mouvement Im Tirtsou contre les intellectuels et artistes qui salissent l’Etat d’Israël à l’étranger, les réactions ont été très vives au point que l’organisation estudiantine avait dû retirer la vidéo et présenter ses excuses. Le président d’Im Tirtsou avait même démissionné suite à ce « scandale ».
Mais l’écrivain David Grossman, qui était l’une des personnes visées dans cette vidéo controversée a cependant prouvé une fois de plus que les allégations d’Im Tirtsou n’étaient pas infondées. Lors d’une interview accordée à la chaîne Euronews, les questions littéraires ont vite laissé la place aux questions politiques et David Grossman s’est joint au concert de critiques envers Israël en utilisant des termes parfois indécents.
L’écrivain a notamment regretté que la société israélienne abandonne progressivement la vision d’un solution politique et rationnelle du conflit israélo-palestinien et « se tourne de plus en plus vers le fanatisme et le fondamentalisme »!
Sur son opinion quant à l’intention de la ministre de la Culture et des Sports Miri Reguev de ne plus subventionner les auteurs déloyaux envers l’Etat d’Israël, David Grossman a répondu « que la question de la loyauté à l’Etat est une question fasciste qui montre la régression de la démocratie en Israël »!
La journaliste Isabelle Kumar lui a aussi demandé s’il considère Binyamin Netanyahou comme un criminel de guerre, ce à quoi il a répondu: « Non, mais je dirais qu’il est un ‘criminel de la paix’ car depuis des années il a évité chaque opportunité de paix et refuse systématiquement de négocier (…) Celui qui croit que plus vous frappez les Palestiniens plus ils vous aimeront et accepteront de négocier fait preuve d’esprit primitif ».
Un « grand moment » de l’interview fut aussi lorsque l’écrivain israélien indiquait ce qu’il propose pour entrevoir le bout du tunnel: « Nous devons laisser le narratif palestiniens s’inflitrer dans nos consciences. Nous devons chercher à savoir pourquoi ils sont si enragés contre nous, pourquoi ils nous haïssent tant, pourquoi ils courent dans nos rues et nous poignardent tout le temps et depuis si longtemps. Oui, seulement si nous sommes capables de cela, nous ne serons peut-être plus en guerre contre eux ». C’est vrai. Pourquoi…?
Autre question de la journaliste: « Israël devient peu à peu un pays-paria dans le monde. Comme vous voyagez beaucoup, avez vous honte d’être israélien? » Réponse: « Je n’ai pas honte d’être israélien mais j’ai honte de ce que mon gouvernement fait ».
Enfin, il a justifié le droit de l’Union européenne et des Etats-Unis de marquer les produits fabriqués par des entreprises juives de Judée-Samarie: « C’est le prix à payer pour ce qu’Israël a lui-même provoqué ».
Un intellectuel…
Photo Flash 90
« Nous devons laisser le narratif palestiniens s’inflitrer dans nos consciences. Nous devons chercher à savoir pourquoi ils sont si enragés contre nous… Oui, seulement si nous sommes capables de cela, nous ne serons peut-être plus en guerre contre eux ». Entre nous, ce ne serait pas plutôt eux qui seraient en guerre contre nous ? Quant à se laisser gangrener par le narratif palestnien, non merci… On en voit déjà les résultats dramatiques tous les jours. Enfin, il n’y a qu’un mot pour qualifier ce galimatias gauchiste de haine de soi : lamentable !