Dans l’atlas utilisé dans les classes primaires et secondaires des écoles tchèques, Jérusalem n’est plus la capitale d’Israël. Le ministère tchèque de l’Education a annoncé ce changement qu’il a opéré il y a quelques jours après avoir reçu des plaintes de Khaled Alattrash, représentant diplomatique à Prague de l’Autorité palestinienne.
« Les données de l’atlas seront corrigées dès le nouvel an », a fait savoir la porte-parole du ministère de l’Education Irena Valentova. Elle a déclaré que « la République tchèque ne considérait pas Jérusalem-Est comme une partie de l’Etat d’Israël ». Elle a ajouté : » Les pays membres de l’UE, dont fait partie la République tchèque, considèrent Jérusalem comme la future capitale de deux Etats, c’est-à-dire de l’Etat d’Israël et du futur État palestinien ».
Emmanuel Nahshon a réagi au nom du ministère israélien des Affaires étrangères en déclarant que des démarches étaient entreprises à l’heure actuelle entre les deux gouvernements pour tenter de faire annuler cette nouvelle mesure. Il a dénoncé les provocations sans limites des dirigeants palestiniens, ‘qui ne se contentaient pas d’intoxiquer l’esprit de leurs jeunes et cherchaient également à instiller des mensonges au sein de la jeunesse tchèque’.
Cet incident est d’autant plus déplorable que la République tchèque est le seul pays de l’UE à avoir voté contre la présence d’un observateur de l’Autorité palestinienne à l’Onu et est considérée comme une véritable alliée d’Israël.