L’idéologie qui sous-tend la politique étrangère du président américain Barack Obama envers les régimes dictatoriaux a également montré sa vanité concernant le rapprochement entre Washington et La Havane. La doctrine naïve selon laquelle “on ne combat pas ses ennemis mais on dialogue avec eux” s’est une nouvelle fois échouée sur les écueils des réalités des dirigeants de pays non-démocratiques.
Lors de leur entrevue historique de lundi à La Havane, le président Raul Castro a émis deux conditions à Barack Obama pour une normalisation entre les deux pays: lever toutes les sanctions économiques américaines contre Cuba et la rétrocession de la baie de Guantanamo à la souveraineté cubaine.
Les Etats-Unis “contrôlent” depuis 1903 la baie de Guantanamo (117km2), située au sud-est de l’ile de Cuba, suite à la guerre hispano-amicaine de 1898. Depuis son arrivée au pouvoir, le régime castriste a toujours considéré la présence américaine sur ce territoire comme illégale.
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