Cela fait un mois maintenant, depuis la démission d’Idit Silman, que le député Moshé Gafni (Yahadout Hatorah) envoie des messages clairs quant à sa préférence si le gouvernement actuel venait à tomber.
Il a, d’ores et déjà, annoncé qu’il souhaitait former un gouvernement de droite dans la Knesset actuelle sans retourner aux urnes. Pour cela, il faut qu’une motion de censure constructive soit adoptée par la majorité des députés sur la base d’une proposition d’un Premier ministre que cette majorité accepterait.
Dans un tel cas de figure, il n’est pas certain que Binyamin Netanyahou soit celui qui sera désigné pour emmener ce gouvernement alternatif. Qu’à cela ne tienne, dit Gafni à qui veut l’entendre, il n’a pas l’intention de rester dans l’opposition pour suivre l’ancien Premier ministre.
Pour le moment, le parti Shass s’abstient de tenir des propos identiques et officiellement, il affiche son soutien sans faille à Netanyahou. Cependant, ce soir (lundi), le journaliste Ishay Cohen du site Kikar Hashabbat révèle une conversation qu’il a eue avec un député important du parti Shass.
»C’est clair que Gafni a raison », lui confie ce député qui ne souhaite pas que son nom soit divulgué, »Cela ne fait aucun doute. Nous ne pouvons pas nous retrouver dans l’opposition juste à cause de Netanyahou, regardez le prix que nous payons. Nous sommes allés avec lui pendant 4 campagnes, c’est aussi ce que nos électeurs voulaient mais nous ne pouvons pas encore aller vers l’inconnu juste parce que Netanyahou ne parvient pas à former une coalition ».
Contrairement à Yahadout Hatorah, le parti Shass se garde de partir en campagne publique, »Ce que Derhy pense – et il pense exactement comme Gafni, Netanyahou le sait – il le dira à Netanyahou entre quatre yeux, pas dans les médias », toujours d’après ce même député.
Le parti Shass se situe dans une position politique plus délicate que Yahadout Hatorah compte-tenu du profil de son électorat, qui veut »le judaïsme de Shass et la droite de Netanyahou ». Au sein de Shass, on espère que si l’ancien Premier ministre ne parvient toujours pas à former une coalition, il arrivera seul à la conclusion qu’il doit prendre du recul afin de permettre à la droite aux haredim de former le prochain gouvernement.
Dans le but de désamorcer la crise, Binyamin Netanyahou a reçu aujourd’hui Moshé Gafni. Le chef de l’opposition tient à resserrer les rangs avant la rentrée parlementaire.
Photo: Hadas Parush / Flash90
Honnêtement , il serait temps de revoir un peu Notre Démocratie et la Rajeunir au goût du Jour et de l’Actualité…
Faudrait Reprendre le Déroulement du Vote pour la Présidence qui nommera son Premier Ministre et son Gouvernement ,
seul Deux ( 2. ) Candidats devraient se retrouver pour le Score Finale , et non pas des bandes de petits copains par ci par là , on n’est plus des gamins formants des bandes de Chenapans jouants à la
Gue’- Guerre
Difficile de comprendre Gafni, s’il ne veut pas d’élections il peut rejoindre l’actuelle coalition qui l’accueillera à bras ouverts. Même Liberman lui fera une petite place à côté de lui.
Il est temps que les partis Haredi soient de vrais partis de gouvernement et pas uniquement des représentants d’une classe de la population sans vision politique.(qui devrait être un état juif et souverain sur tout son territoire y compris les territoires reconquis)
La cohérence dans la roublardise est ce qui caractérise Moshé Gafni ! Cet homme n’a qu’une seule conviction, celle de participer à un gouvernement pour ses seuls intérêts… ceux du pays il s’en fout… comme de sa première kippa ! Un an déjà, qu’il disait ne pas être un inconditionnel de BIBI….et voilà pas qu’il piaffe d’impatience de goûter à nouveau aux délices du pouvoir et de contrer les réformes indispensables de Matan Kahana, afin que son parti puisse profiter au maximum de l’argent public au détriment des plus nécessiteux ! Sa devise : « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » , pour la Torah….elle s’en accommodera ! Idem pour Arie Derhy, le condamné récidiviste qui, dans un autre pays qu’Israël serait inéligible ! Hélas, son électorat a des raisons que ma raison ne connaît pas !!! En revanche, il en est une que je connais, c’est qu’il faut absolument que BIBI puisse profiter de sa retraite le plus rapidement et le plus longtemps possible !