Des représentants de conseils locaux et régionaux juifs du Néguev ont été invités à la séance hebdomadaire du parti Hatziyonout Hadatit. Il ont présenté un tableau inquiétant de la situation sur le plan de la gouvernance et de la sécurité.
Meïr Deutsch, directeur-général du mouvement Regavim a dressé un état des lieux des constructions illégales bédouines et a expliqué en détails ce qui s’est passé la semaine dernière avec l’arrêt des plantations d’arbres par le KKL sous pression du parti Ra’am et des émeutes bédouines.
Pini Badash, président du conseil local d’Omer, a fait part d’un phénomène inquiétant quoique prévisible : « Depuis l’arrêt des plantations, il y a un mouvement de Bédouins qui quittent les villages régularisés vers des terres domaniales pour y imposer des réalités sur le terrain et en exiger la propriété ». Il a prévenu : « Nous sommes à l’orée d’une Intifada palestinienne ‘version bédouine’ au point qu’il sera plus sûr de circuler en Judée-Samarie que dans le Néguev. Les Bédouins possèdent un armement impressionnant, beaucoup d’argent qu’ils reçoivent de l’Etat. Il y a là une grosse machine qui incite contre l’Etat d’Israël sur les réseaux sociaux et Yaïr Golan qui les soutient. La question n’est pas celle des plantations mais celle de la personne qui fixe l’ordre du jour de l’Etat d’Israël : Mansour Abbas ».
Yedidia Leibovitz, de la localité de Retamim a rappelé l’attitude des bédouins lors de l’Opération « Gardiens des Murailles », avec des jets de pierres sur les véhicules et les axes routiers bloqués.
Photo Hatziyonout Hadatit