Il y a une trentaine d’année, la famille Goloventzitz avait acquis 2000 dounams (200 hectares) de terres près du kibboutz Revivim, dans le Néguev. Or depuis cinq ans, des famille bédouines du village Bir Hadadj ont pénétré sur des parcelles appartenant à cette famille juive et y ont construit des bâtisses illégales.

Le Dr. Haïm Goloventzitz, fils des propriétaires, a saisi la Cour suprême afin d’obtenir le départ de ces familles bédouines. Dans un arrêté surprenant, surtout après les événements d’Amona, la présidente de la Cour suprême Myriam Naor a écrit « qu’il n’est pas souhaitable de placer les terrains en contentieux au centre de la problématique tant que la question de l’habitation bédouine ne sera pas réglée dans sa globalité ». De son côté, le juge Yoram Dantziger, tout en reconnaissant le bien-fondé du requérant, estime que le préjudice étant irréversible, l’avantage est du côté de ceux qui habitent actuellement sur ces terres!! Autrement dit, les Bédouins pourront rester sur ces terres juives.

Avec amertume et ironie, Dr. Haïm Goloventzitz a déclaré qu’il aurait mieux faite de faire appel aux services de l’organisation d’extrême gauche Yesh Din pour être sûr de l’emporter devant la Cour suprême! Il se dit même prêt aujourd’hui à trouver un compromis financier avec les Bédouins.

On est loin de la saga judiciaire qui a abouti à l’expulsion de quarantaine de familles juives d’Amona, alors que la propriété arabe n’a même pas été prouvée.

Un motif de réflexion pour ceux qui montent aux barricades pour défendre la Cour suprême « garante de la démocratie et de l’égalité de citoyens devant la loi »…

Vidéo:

Photo Hadas Parush / Flash 90