Pour échanger les expériences médicales, une délégation médicale marocaine, relevant de l’hôpital des enfants de Rabat, s’est rendue en Israël, suite à la visite de ses homologues israéliens, fait savoir le quotidien Al Massae, dans son édition de ce jeudi 29 septembre.
Dirigée par le directeur du service des prématurés et par le directeur du centre pédiatrique d’oncologie relevant de l’hôpital des enfants à Rabat, cette délégation, qui a été bien accueillie, relève le journal, entend profiter de l’expérience israélienne en matière de greffe de la moelle osseuse.
Cité par Al Massae, le site électronique des affaires israéliennes étrangères indique que les membres de la délégation marocaine ont exprimé un intérêt particulier pour l’unité de greffe de la moelle osseuse en faveur des enfants, dans l’hôpital israélien «Rot» de Rambam, estimant bénéficier de conseils afin de créer une unité similaire à Rabat.
Le journal a également rapporté les propos de la professeure israélienne Myriam Ben Harouch, directrice de l’hôpital de «Rot» de Rambam pour les enfants, qui a rappelé qu’elle avait, de même, visité le Maroc dans le cadre d’un échange d’expériences, ajoutant que la médecine est à même de jouer un rôle dans le rapprochement entre les civilisations et l’instauration de la paix.
LE PLUS.
La transplantation de moelle est une greffe consistant à transférer de la moelle osseuse d’un individu à un autre souffrant d’une pathologie de sa moelle. Elle est parfois la seule voie de guérison.
Elle permet l’utilisation de chimiothérapie et/ou de radiothérapie à des doses massives ce qui a pour résultat d’améliorer la survie voire d’envisager la guérison dans certains cas et de profiter de l’effet greffe contre tumeur (par les lymphocytes T du donneur). Ces traitements sont en effet très toxiques pour les cellules sanguines et la greffe permet la reconstruction et la régénération de la moelle osseuse et le maintien d’une production normale de ces cellules.
Cette transplantation, comme celle du rein ou du sang, est rendue possible par un donneur vivant qui offre son organe dans la plupart des cas. Dans certains pays, le donneur reçoit une rétribution ; ceci est illégal en France en raison du principe de non-patrimonialité du corps humain.
On distingue deux types de greffes :
l’allogreffe de moelle osseuse, utilise un greffon médullaire provenant d’un donneur sain qui doit être HLAidentique au receveur. l’autogreffe de moelle osseuse, utilise la propre moelle du patient.