Les propos du président du Conseil des localités de Judée-Samarie ont choqué. Pas seulement à Washington ou à la rue Balfour mais aussi au sein même du conseil. Dans les échanges whatsapp internes aux membres du conseil, un groupe de dirigeants de conseils régionaux et locaux de Judée-Samarie a écrit à David Elhayani pour lui demander de démissionner au motif qu’il « porte atteinte à toute l’organisation ». D’autres au contraire soutiennent sa prise de position.
L’un des présidents de conseil a écrit: « Jusqu’où allez-vous nous faire dégringoler avec vos propos outranciers? Avec vos attaques contre le Premier ministre ou son entourage, contre vos collègues du Conseil des localités et maintenant contre Donald Trump et ses représentants, avec des termes aussi offensants? Vous ne me représentez pas ni même la majorité du conseil des localités. Et même si vous n’êtes pas d’accord avec la position du gouvernement ou celle de l’Administration américaine vous n’avez pas le droit de vous comporter de manière aussi offensante pour nous tous. Je regrette que mes autres camarades se taisent mais je sais que la plupart pensent comme moi, à savoir qu’avec votre attitude vous n’êtes pas digne de nous représenter et de diriger une organisation qui nous est si chère ».
Un autre membre du conseil a écrit: « Le Premier ministre et son chef de cabinet sont des ‘menteurs’, le président de la Knesset est un ‘serpent’, Donald Trump est un ‘ennemi d’Israël’. Alors, David Elhayani, libérez-nous de votre leadership indigne qui ne vous fait pas honneur et démissionnez! » Il a appelé les autres membres qui sont du même avis à ne plus se taire: « Votre silence ne nous fait pas du bien. Nous avons maintenant une mauvaise image dans le public israélien et les habitants de Judée-Samarie (dans l’Administration américaine aussi!), et nous avons permis à une minorité bruyante de saper la réputation que nous avons bâtie avec patience durant de longues années! »
L’un des membres a cependant apporté son soutien à David Elhayani: « Il m’est important de dire que pour moi, David Elhayani a tout mon soutien dans le cadre de son combat crucial pour notre génération en faveur de l’avenir d’Erets Israël. Et dans un combat, on ne joue pas et il est interdit d’être ‘sympa’ Sharon nous a détruit le Goush Katif et aujourd’hui avec un bonbon amer on va nous détruire Erets Israël ».
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Il faut toujours revenir à la question essentielle: avons nous le droit moral d’abandonner une partie de notre terre d’Israél au nom de la paix. Aucune nation du monde ne cèdera de plein grè une partie de son territoire sauf si elle a perdu la guerre.La France a cèdè la moitiè de son territoire aux Allemands à la dèfaite de 1939 mais l’a retrouvée au lendemain de la victoire .Qu’arrive-t-il aux Juifs et aux Israëliens, et seulement à eux? Le goût à jouer les sacrifiès , à tendre la deuxième joue des chrètiens , mourir pour un faux – idèal de l’amour du prochain?accepter un ètat assassin au centre de son propre territoire c’est un ètat psychologique appelè entre autre terme ,du masocisme national .Vouloir le rèpèter après l’horreur de l’abandon volontaire de Gush Katif ,c’est de la dèmence.
Et si les falestiniens acceptent , juste pour voir ! On l’aura dans baba (!) pour ne pas être grossier . A écouter :
https://www.studioqualita.com/single-post/2020/06/05/L%E2%80%99invit%C3%A9-du-5-juin-2020-%E2%80%93-%C2%AB-Il-faut-modifier-le-Plan-Trump-%C2%BB
Il me plait beaucoup ce David Elhayani. Il en faut beaucoup plus comme lui.
Quant à ceux qui le critiquent, je ne peux voir hélas en eux que le fameux complexe du Juif honteux. Celui qui doit plaire à ses bons amis goy.
Notre terre n’est pas négociable et la Judée et la Samarie sont des territoires qui sont indissociables. Si les résidents arabes, que nous avons laissé vivre ici veulent un pays, ils sont donc des colons arabes et doivent être rapatriés d’urgence vers la Syrie ou l’Irak, leur vrai pays.
Meïr, s’il vous plait, ne les appelez pas falestiniens.
Selon la grammaire hébraïque, la lettre פ se prononce toujours « P » en début de mot (sauf rare exception) et si ce « p » n’existe pas chez les arabes, nous n’avons pas à leur procurer une manière de justifier leur usurpation. Il faudrait une fois pour toute arrêter de jouer ce jeu de dupe. Ils constituent le peuple (inventé) qui ne sait pas prononcer son nom ni celui de sa patrie.