Les nominations problématiques se suivent dans l’organigramme de la nouvelle administration américaine. La chambre des Représentants au Congrès a nommé Betty L. McCollum, représentante démocrate du Minesota au poste de présidente de la sous-commission aux Affaires de sécurité. Cette commission s’occupe essentiellement du budget militaire mais aussi de l’aide militaire américaine aux pays étrangers. C’est là que le bât blesse.
En 2017, McCullum avait déposé un texte de loi appelant à réduire l’aide américaine à Israël au motif…de “brutalités envers les enfants et les jeunes palestiniens “! Elle avait accusé Israël d’arrêter sans raison des enfants “palestiniens”, de leur faire subir des violences, de les traduire devant la justice militaire et de les obliger à signer des documents qu’ils ne comprennent pas. “Les Etats-Unis ne doivent pas soutenir des violations de droits de l’homme contre des enfants qui vivent sous l’occupation israélienne “, écrivait la représentante à l’appui de sa proposition de loi. Des termes rarement employés dans la classe politique américaine mais de plus en plus présents au sein du Parti démocrate.
En 2018, la représentante s’était exprimée devant l’organe faîtier des associations propalestiniennes, où elle avait qualifié Israël “d’Etat-apartheid” et appelé les décideurs à réfléchir sur le fait que l’aide financière et militaire américaine à Israël “servait à maintenir l’occupation militaire des terres palestiniennes et à opprimer le peuple palestinien” !
En 2019, Betty L. McCullum avait remis sur la table sa proposition repoussée en 2017, cette fois-ci avec l’aide de deux autres élues antisionistes de la chambre, Rashida Tlaib et Ilhana Omar. Dans ce nouveau texte “amélioré” elle proposait de fournir une aide financière à des organisations “palestiniennes” afin de “rééquilibrer” l’aide accordée à Israël. A une autre occasion elle avait qualifié le lobby pro-israélien AIPAC de “groupe haineux”.
Selon l’ONG “NGO Monitor”, les “informations” sur lesquelles se base la députée viennent essentiellement du BDS ainsi que de l’Union pour la Défense de l’Enfant, organisation au titre innocent mais qui est directement liée au Front Populaire de la Libération de la Palestinienne, organisation terroriste reconnue.
Prenant pour argent comptant les allégations mensongères d’organisations antisionistes, la représentante du Minesota occulte par contre totalement l’endoctrinement des enfants à la haine et à la violence, leur utilisation pour s’attaquer à des soldats ou des civils, qui sont autant de violations des droits élémentaires de l’enfance.
Sa nomination à ce poste stratégique constitue une mauvaise nouvelle de plus quant à la direction que prend l’Administration Biden.
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