Il y a près de 120 ans, en 1897, le célèbre visionnaire Theodor Herzl a prononcé le discours d’ouverture du premier Congrès sioniste, qui s’est tenu à Bâle, devant 208 délégués de 16 pays. Cette année, 160 jeunes juifs venus de toute l’Europe se sont réunis à Budapest pour marquer cet événement exceptionnel qui a ouvert la voie au retour du peuple juif sur sa terre.
Les participants étaient des moniteurs et des délégués du Bné Akiba mondial actifs dans toute l’Europe. Venus notamment d’Allemagne, de Suède, de Finlande, des Pays-Bas, d’Italie, d’Autriche, et de Belgique, ils étaient en Hongrie pour un séminaire de direction qui a lieu une fois par an à l’initiative du mouvement.
A l’occasion de cette cérémonie, ils ont lu l’allocution d’Herzl dans son intégralité. Puis plusieurs d’entre eux ont lu un texte qu’ils avaient rédigé en réaction à ce discours, décrivant la situation actuelle des Juifs en Israël et dans le monde.
L’une des rédactrices a indiqué: « Oui, le judaïsme est devenu aujourd’hui un peuple, Theodor Herzl, c’est un peuple très grand, mais le judaïsme n’est pas seulement un grand peuple, c’est un peuple qui réside sur sa propre terre, dans son propre Etat, un Etat indépendant responsable de son sort ».
L’événement, organisé en partenariat avec la Fédération sioniste mondiale, s’est déroulé près de la maison natale de Herzl qui a ensuite été transformée en musée. Elle se situe non loin d’une place qui porte son nom.