La Conférence de Paris, réunie ce 15 janvier, cinq jours avant l’entrée de Donald Trump à la Maison Blanche, s’est achevée dans l’après-midi après quelques heures de discussions. Près de 75 pays ou organisations internationales y ont pris part dans la capitale française. Parmi les Etats représentés se trouvait l’Egypte. Ses représentants ont souligné que le texte final publié à l’issue de ce sommet ne servirait en aucun cas de base à une proposition de résolution à soumettre au Conseil de Sécurité de l’Onu.
La conférence ne devrait pas non plus, selon cette source, être suivie de la création d’une commission de contrôle, comme le réclamaient les Palestiniens, qui superviserait les développements de la situation sur le terrain. En revanche, le secrétaire général de la Ligue Arabe Aboul Gheit aurait déclaré que « la conférence de Paris était dirigée contre ceux qui appelaient à écarter la solution des deux Etats et à poursuivre l’occupation israélienne ».
L’ambassadrice d’Israël en France Aliza Bin Noun, a remis en cause les objectifs de cette conférence lors de son intervention devant plus d’un millier de manifestants réunies à Paris pour soutenir Israël. Elle a ajouté qu’Israël savait qu’on ne peut obtenir la paix que par l’intermédiaire de pourparlers directs comme cela avait été le cas lors des accords signés avec l’Egypte et la Jordanie.
Elle a remercié la France qui a condamné l’attentat terroriste perpétré la semaine dernière à Jérusalem et a illuminé l’hôtel de Ville de Paris avec les couleurs du drapeau israélien. Elle a souligné que par ce geste, la France avait exprimé son soutien aux valeurs de la paix, de la démocratie, et du respect mutuel, ‘des valeurs qu’Israël partageait avec la France’. Toutefois, malgré cela, a-t-elle poursuivi, la France a décidé d’organiser cette conférence.