Le nouveau directeur général du Ministère des Affaires étrangères, Youval Rotem, qui vient de prendre ses fonctions, a accordé sa première interview à une chaine de radio. Intervenant sur Reshet Bet au lendemain de la conférence de Paris sur le Proche-Orient, il a commenté avant tout le communiqué final de ce sommet dans lequel Israël et les Palestiniens sont appelés à retourner à la table des négociations en rappelant que ce n’était certainement pas une conférence internationale qui pousserait les deux camps à se rencontrer.
« Le seul moyen de parvenir à la paix, a-t-il estimé, passe par des pourparlers directs et chaque fois que la question est débattue dans des conférences internationales ou que des résolutions sont adoptées à l’Onu, la chance de voir une paix s’installer s’éloigne étant donné que cela encourage les Palestiniens à continuer à s’opposer à des discussions directes avec Israël ».
Questionné sur les positions du monde ‘qui soutient les Palestiniens dans leur volonté de créer un Etat palestinien’, Youval Rotem a estimé qu’il n’y avait eu, au cours de cette conférence, aucun engagement nouveau et que les participants n’avaient pas exigé de contrôle sur le terrain.
Pour lui, le fait que la Conférence de Paris n’ait pas de suite et qu’aucune démarche ne devrait être entreprise à l’Onu devrait satisfaire les Israéliens qui ont œuvré pour que cela se passe ainsi : ‘Nous avons réussi à empêcher l’installation d’un dispositif de contrôle et c’est déjà une grande réussite ».
Interrogé ensuite sur les futures relations entre Israël et la nouvelle administration américaine dirigée par le président élu Donald Trump, Youval Rotem est resté prudent, indiquant qu’il fallait attendre l’arrivée de Trump à la Maison Blanche pour en savoir davantage.