Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a prononcé un discours très attendu lors de la Conférence de Munich sur la sécurité. Il a commenté l’intervention du ministre iranien des Affaires étrangères Muhamad Jawad Zarif en déclarant à l’assistance: « Nous avons entendu Zarif. Il a un langage choisi mais il sait mentir avec élégance. Son charisme le précède. Il a affirmé que l’Iran n’est pas un pays extrémiste. Alors, comment qualifier ce régime? Pourquoi l’Iran envoie-t-il des combattants et de l’armement dans différents endroits du Proche-Orient? Il dément l’implication de l’Iran en Syrie, il dément que l’Iran ait envoyé un drone en Israël…. ». Et à ce moment, Binyamin Netanyahou brandit un morceau du drone iranien qui a pénétré dans l’espace aérien israélien il y a une semaine, et le montre à l’assistance.
Le chef du gouvernement israélien a poursuivi: « J’ai un message pour toutes les personnes ici présentes. Je vous demande de soutenir tous les Iraniens qui veulent en finir avec ce régime qui menace la paix, Je me suis entretenu avec beaucoup d’Iraniens par vidéoconférence. Au péril de leur vie ils ont voulu parler avec nous. Ils veulent la liberté, ils veulent la paix, le bien-être économique. Nous n’avons aucun conflit avec la population iranienne. Juste avec ce régime (…) J’envoie nos sincères condoléances aux familles des victimes du crash aérien en Iran. Ne répétons pas les fautes commises dans le passé dans cette même ville de Munich. Je vous garantis que ce régime finira pas tomber, et dès lors, nous vivrons en paix avec les Iraniens. Le peuple iranien le souhaite. Mais pour l’instant, il faut stopper ce régime agressif ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères a voulu commenter l’intervention du Premier ministre israélien: « Ce discours ne mérite même pas que l’on y réponde. Vous avez assisté à un numéro de cirque »…
Lors de son discours, le chef de la diplomatie iranienne, avec son langage doucereux, s’était effectivement livré à un florilège de mensonges, accusant Israël d’agression permanente (voir vidéo pour un extrait du discours)
Vidéo:
Photo Amos Ben Gershom / GPO