Le Financial Times publie une enquête révélant la manière dont les renseignements israéliens ont réussi à infiltrer profondément l’organisation terroriste du Hezbollah, jusqu’à réussir à éliminer son chef Hassan Nasrallah.
- Le prix du soutien à Bachar El Assad
D’après le Financial Times, pendant les années qui ont suivi la deuxième guerre du Liban, l’unité 8200 et les renseignements militaires ont récolté une quantité particulièrement importante de données pour cartographier le Hezbollah. ”Le renseignement israélien a élargi ses activités sur tout le Hezbollah, au-delà de la seule branche militaire. Le renseignement a examiné les ambitions politiques de l’organisation, ses liens avec les Gardiens de la Révolution en Iran et les liens de Nasrallah avec le Président syrien Bachar El Assad”, indique le colonel (rés) Miri Eizen.
Cet officier ajoute: ”Le renseignement israélien a considéré le Hezbollah pendant près d’une décennie comme une ”armée terroriste” et non comme un groupe terroriste. Ce changement de conception a entrainé un suivi beaucoup plus large de l’organisation par Israël”.
La fenêtre d’opportunité qui a permis à Israël de mettre en oeuvre cette nouvelle stratégie a été ouverte en 2012 quand le Hezbollah s’est porté au secours de Bachar El Assad dans la guerre civile en Syrie. Cela a permis à Israël de mieux comprendre qui était responsable de quoi au sein de l’organisation, qui était promu, qui était où, quand et pourquoi.
En outre, cette époque a exigé un élargissment des rangs du Hezbollah qui est devenu plus perméable à l’infiltration d’agents israéliens ou au recrutement de taupes par Israël.
Par ailleurs, l’organisation terroriste s’est également mise à jour pendant la guerre en Syrie en partageant des informations avec les services secrets syriens et russes qui étaient surveillés par les Etats-Unis.
Pour un responsable libanais: ”L’infiltration du renseignement israélien et américain au sein du Hezbollah a été le prix du soutien à Bachar El Assad”.
- Un arsenal technologique ultra-sophistiqué
L’arsenal technologique utilisé par Israël pour surveiller les faits et gestes des membres du Hezbollah a permis de constituer une base de données très importante.
Le Financial Times énumère: satellites espions, drones sophistiqués et capacités de cyberpiratage qui ont transformé les téléphones portables en appareils d’écoute. “L’unité 9900, dont la mission est de recueillir de l’intelligence visuelle, a écrit des algorithmes afin de localiser les moindres changements dans l’espoir d’identifier un engin explosif improvisé sur le bord de la route, une ouverture d’aération au-dessus d’un tunnel ou quelque chose d’autre comme l’ajout d’armatures en béton qui suggère un bunker.”
“Une fois qu’un agent du Hezbollah est identifié, ses mouvements quotidiens sont introduits dans une énorme base de données. Les informations peuvent être obtenues à partir d’appareils tels que le téléphone portable de sa femme, le compteur kilométrique de sa voiture intelligente ou sa position. Cela peut être détecté à partir de diverses sources telles qu’un drone au-dessus de sa tête, des images de caméras de surveillance qui ont été piratées ou même par le biais d’une télécommande de télévision”, selon certaines sources israéliennes.
Chaque changement dans la routine de ces terroristes constituait une alerte pour les renseignements israéliens. C’est ainsi qu’ils ont pu orienter des opérations ciblées vers plusieurs officiers de second rang.
Tous ces outils ont également permis d’effectuer un suivi très précis de Hassan Nasrallah. Le Financial Times rapporte que son élimination a failli avoir lieu au début de la guerre. Des avions de chasse israéliens avaient décollé pour accomplir cette mission mais ils ont été stoppés au dernier moment après que Joe Biden en a fait la demande à Netanyahou.
Je comprends pas pourquoi tant de renseignements…limite ce qui nous importe c’est le résultat… C’est donner des informations à nos ennemis.
Tout à fait d’accord, seuls les resultats comptent. Israël doit garder ses secrets d’espionnage pour lui. Les renseignements récoltes par nos ennemis dans ces articles leur sont précieux par la suite pour déjouer nos tentatives de les éliminer. Appliquons l’adage suivant: “le sage se tait”!
Noémie, voyons, nos hainemis viendraient-ils puiser leur renseignements au Financial, ou dans le Parisien !?
Dans la gazette de la caserne.
En fait leur hiérarchie leur impose d’écouter leur ayatolah qui se croient inspiré, grâce à Hashem !
Heureusement qu on a rien dit à Biden avant de pilloner cette fois ci ! ,il nous aurait encore bloqué, merci aux renseignements israéliens toujours au top , trop fière de notre pays
Et donc Biden a cautionné la 2 eme et dernière fois le bombardement et la mort de nasralah le diabolique terroriste. Mais ce que le financial time qui sait tout après coup ne dit pas que les bombes que les terroristes stoquent contiennent probablement « des mouchards » et qu’Israël risque de faire exploser tous les mobiles et autres de toutes les personnes antisemithes et anti israéliens. Attention !!
Michel, attention à ton clavier, donc ! Ne tape pas de telles âneries !
S’en référer au vieillard US n’était pas une bonne idée, puisque ça nous a coûté au moins une trentaine de morts, des centaines de blessés, l’exil de plus de 60.000 habitants au nord. Si le naz avait été neutralisé des le début, quelle économie de souffrance aurait été réalisée !
D’ailleurs, l’opération dernière n’a été communiquée qu’au moment de son exécution.
Mais le financial machin est aussi compétent que le parisien.
Des spécialistes des potins et des turpitudes politiques, sûrement pas versés dans le spy !
Certains journaux, pitom, revendiquent soudainement une expertise, pour mieux vendre leur canard,… Il faut s’ en méfier.
Quel dommage qu’Israel n’ait pense qu’au danger du nord et ait fait confiance aux terroristes du sud.